« Du vent dans mes mollets », la névrose en héritage

 Apparu en 2007 avec un premier film prometteur,  La Tête de maman    (avec Karine Viard et Kad Merad), La Scénariste et réalisatrice Carine Tardieu revient avec l’adaptation du roman et la bande dessinée de Raphaële Moussafir : « Du vent dans mes mollets » 


DU VENT DANS MES MOLLETS  
De Carine Tardieu
Film français
Durée : 1 h 29
C’est l’histoire d’une enfant qui, au début des années 1980, écrit à sa « psy » en tapant sur sa machine à écrire en plastique. Entre gravité de fond et drôlerie de ton se déroule sa vie, entre son père (Denis Podalydès) rescapé des camps et sa mère (Agnès Jaoui) qui lui offre, pour son anniversaire, des bons de parrainage pour les enfants du Sahel.
Sa grand-mère, qui se remet d’une attaque cérébrale, doit être surveillée – on redoute qu’elle ne meure dans son sommeil – et dort dans la chambre de la petite…
Non-dit et onirisme
Variation drôle, touchante et parfois un peu crue sur le poids des névroses,  Du vent dans mes mollets oscille entre l’école, où une petite délurée s’arroge l’amitié de la fillette, et l’appartement triste, que la joie et le désir semblent avoir depuis longtemps déserté. Jusqu’à cette fête ratée où la maman de la copine (Isabelle Carré), fraîche, enjouée – et seule – fait irruption au cœur de ce foyer où chacun étouffe.
le film joue sur la nostalgie des années 1980 et livre le récit d’une libération du non-dit et d’un émouvant passage vers l’âge adulte. Aux côtés des enfants, Agnès Jaoui, Isabelle Carré et Denis Podalydès laissent affleurer avec subtilité le passé, les douleurs et solitudes de leurs personnages.
Réf: la-croix.com

Harvey Keitel sera présent à la cérémonie d'ouverture du 38e festival du film américain de Deauville

La 38ème édition du festival du film américain de Deauville va donc commencer très fort avec un hommage au sublime acteur de "La leçon de piano" de Jane Campion.

L'acteur américain « Harvey Keitel » fut révélé par Martin Scorsese dans Means Street et Taxi Driver. Il a tourné pour les plus grands : Ridley Scott, Thelma et Louise, Mélodie pour un tueur ; Abel Ferrara, Bad Lieutenant ou encore Quentin Tarantino dans les inoubliables Reservoir Dogs et Pulp Fiction.
 Harvey Keitel lancera le 38e festival de Deauville

Dans un registre plus intimiste, Harvey Keitel a aussi travaillé avec l'écrivain New-Yorkais comme lui, Paul Auster pour l'adaptation de deux de ses romans, Smoke et Lulu on the bridge.

Curieux et éclectique, Harvey Keitel a également collaboré avec de nombreux réalisateurs européens comme Bertrand Tavernier, Ettore Scola, Carlo Lizzani, Manuel Pradal ou plus récemment Renzo Martinelli.

Wes Anderson lui a confié le rôle du commandant Pierce dans son dernier film, Moonrise Kingdom, présenté en Ouverture du festival de Cannes cette année.

Sur son site internet, le Festival du cinéma américian se déclare "heureux de recevoir cet immense comédien, venu trop rarement à Deauville". Une première fois en 1976 et une seconde en 1999 pour l'avant-première de Trois saisons de Tony Bui, premier film américain réalisé sur le territoire vietnamien depuis la fin de la guerre du Vietnam.

Le Festival de Deauville se déroulera du vendredi 31 août au dimanche 9 septembre.

Outre Harvey Keitel, Rachel Weisz, Tony Gilroy, Jeremy Renner et Frank Marshall sont attendus pour la présentation du film événement "Jason Bourne : L’héritage". Le quatrième volet de la saga littéraire de Robert Ludlum. Il sera présenté en avant-première samedi 1er septembre.

Le dimanche, un hommage sera rendu à William Friedkin, le réalisateur de L’exorciste et de French connection, qui donnera une leçon de cinéma après avoir laissé son nom sur l’une des cabines des Planches.

Liam Neeson et Salma Hayek recevront également un hommage pour l’ensemble de leur carrière.

Sans oublier la compétition, les documentaires, les nuits américaines et, pour la troisième année, Deauville Saison 3, une séquence consacrée aux séries télévisées et à leurs créateurs.

Réf: france3.fr

1èr Festival du film libanais en Australie


Après la capitale australienne Sydney, c'est au tour de la ville de Bankstown d'accueillir le premier festival du film libanais.

Organisé par de jeunes libano-australiens "passionnés par la culture de leur pays d'origine", ce nouveau festival vise à promouvoir la culture et l'art de leur pays.

Julia Lattouf, directrice du marketing du festival précise que l’un de leurs objectifs en Australie, est de changer les perceptions négatives des étrangers à l'encontre du Liban.

"Nous voulons également rapprocher les cultures australiennes et libanaises, et d’encourager l'industrie du cinéma libanais en créant un festival qui lui est dédié en Australie", poursuit la jeune femme.

De "Beyrouth hôtel" à "Et maintenant on va où ?" en passant par le film historique sur la vie de Gebran Khalil Gebran "Les ailes brisées", le festival offre une sélection impressionnante de films libanais (et quelques filmes étrangers) divisés en plusieurs catégories : long métrages, court métrages, animation et documentaires.

Les organisateurs ont attiré l'attention de la presse et des personnalités du monde du cinéma australien dont le grand acteur, Bryan Brown.

Ce dernier, originaire de Bankstown, a accepté d'aider les organisateurs à promouvoir cet événement, et de participer à l'inauguration du festival.

"M. Brown a été le porte parole du festival devant la presse australienne. C'est un acteur qui apprécie énormément les arts, et qui a exprimé son soutien au cinéma libanais", affirme Julia Lattouf qui précise que l'acteur australien aime bien les films de Nadine Labaky.

Inauguré le 22 août dernier, le festival se poursuit jusqu'au 2 septembre prochain et sera également organisé en 2013.

"Grâce à un don de la part de la municipalité de Bankstown nous allons pouvoir organiser ce festival l'année prochaine", précise la directrice.

Le festival est sponsorisé par plusieurs compagnies libano-australiennes dont : la Banque hellénique de Beyrouth (filiale de Bank of Beirut), The Bakery's King (filiale de Malik el-Rif à Jounieh) et Gebran Lebanese Cuisine.

"Les réactions sont jusque-là très positives surtout de la part de la communauté libanaise en Australie. Ils sont tous heureux et fier d'avoir enfin un festival qui célèbre la culture de leur pays. C'est le premier festival de film libanais à une si grande échelle", conclut Julia Lattouf.


 Camille Lattouf, Priscilla Fayad, Julia Lattouf et Angela Lattouf avec les visiteurs du Festival multiculturel

Les membres de l'association du festival du film libanais sont : Camille Lattouf (directeur), Jessica Khoury (Co-Directrice), Julia Lattouf (directrice marketting) ainsi qu'un comité de composé de sept jeunes libano-australiens.

La communauté Libanaise en Australie est l'une des plus importantes du pays avec un peu moins d’un demi-million sur les 22 millions d’Australiens. La diaspora libanaise joue un rôle clé dans la société, l'économie et la culture de l'Australie.

Réf : lorientlejour.com

20ème FESTIVAL DU FILM AFRICAIN DE COLOGNE

A partir du 20 au 30 septembre, 85 films seront projetés, dont Hors-la-loi de Rachid Bouchareb et Garagouz de Abdenour Zahzah.

Ce festival est devenu progressivement la plate forme la plus complète consacrée au cinéma africain en Allemagne, le Festival «Au-delà de l'Europe» est organisé tous les deux ans à Cologne. Un grand nombre de ces films seront projetés pour la première fois en Allemagne. Cette année, «Au-delà de l'Europe» présentera 85 films de fiction et documentaires, des vidéos politiques, des courts métrages, des films expérimentaux et des films d'animation issus de 20 pays africains dont l'Algérie, l'Egypte, le Maroc et la Tunisie, et accueillera 20 invités venus du Caire, de Casablanca, de Dakar, du Cap, de Paris, de Genève, de Vienne et de Berlin. Le festival du cinéma africain de Cologne présente un éventail plus complet que jamais de la production cinématographique africaine contemporaine dont les principaux lauréats du Fespaco, qui seront présentés à Cologne. On citera le court métrage algérien aux nombreuses récompenses Garagouz. Un film dont on dit qu'il montre «à quel point la progression de l'islam politique en Afrique du Nord est un thème actuel. Il raconte l'histoire d'un marionnettiste qui doit faire face à des policiers corrompus et à des fanatiques religieux».
L’objectif du festival est de sélectionner des films de bonne qualité, malgré les problèmes politiques, techniques et financiers de certains pays africains. «Vu d'ici, en Europe, l'Afrique est considéré pour certains un continent ignoré, non seulement au niveau du cinéma mais aussi sur le plan politique, et n'apparaît quasiment jamais...Malgré les conditions extrêmement difficiles (financement, distribution, censure), l'Afrique peut se targuer d'avoir réussi à développer une production cinématographique variée», souligne-t-on également dans le dossier de presse.

Le Tiers-Monde pendant la Seconde Guerre mondiale» la réalisatrice Yasmina Adi est aussi invitée au festival. A l'aide d'archives et de témoignages jusqu'ici inconnus, son film Ici on noie les Algériens 17 Otobre 1961 qui sera présenté à Cologne, revient sur des événements longtemps tabous en France. Auparavant, la réalisatrice avait tourné un film sur le massacre par la puissance coloniale française de civils algériens qui réclamaient la liberté pour leur pays le 8 Mai 1945, alors que l'Europe célébrait la fin de la guerre. Hors-la-loi, du réalisateur algérien Rachid Bouchareb, commence justement un 8 mai, l'intrigue reprend là où s'était arrêté le film Indigènes déjà programmé pour ce festival. Au menu aussi, dans le cadre du Cycle anti-racisme, Omar m'a tuer de Roschdy Zem, réalisé par l'équipe de cinéma qui entoure Rachid Bouchareb. Avec un brillant Sami Bouajila interprétant le rôle d'un jardinier marocain injustement accusé de meurtre en France.

lexpressiondz.com

35ème Festival de cinéma de Douarnenez

Du 17 au 25 août, le 35e Festival de cinéma de Douarnenez, en Bretagne, fera une large place à certaines communautés autonomes d'Espagne (Catalogne, Pays Basque et Galice), mais aussi aux questions de genre et aux thématiques LGBTQI.

Au programme, une quinzaine de films (dont Bye Bye Blondie et Mutantes, de Virginie Despentes, Too Much Pussy!, d’Emilie Jouvet, Avant la nuit, de Julian Schnabel ou encore The Ballad of Genesis and Lady Jaye, de Marie Losier – voir les bandes-annonces ci-dessous), des réalisatrices-teurs, artistes, chercheuses-eurs, militantes-tants, responsables associatifs et journalistes invité-e-s, le tout sous l'égide d'un seul leitmotiv: débattons! Le grand public se mêlera aux spécialistes, «la parole étant au centre, dans l’agora du festival», promettent les organisateurs.

Parmi les invité-e-s, signalons la présence d'Hélène Hazera qui viendra présenter Salon de T, la formidable série de portraits d'artistes trans' qu'elle avait réalisée pour Yagg, avec Maxime Donzel.

Bye Bye Blondie – bande-annonce
Too Much Pussy! – bande-annonce
Avant la nuit – bande-annonce
The Ballad of Genesis and Lady Jaye– bande-annonce
Plus d'infos sur le site officiel du Festival :
Source : yagg.com

Festival : « l'Etrange Festival » 18ème édition à Paris

18 années de découverte, de films différents, de genre, de surprises des 4 coins du Monde. L’Etrange Festival fêtera dignement sa 18ème édition avec une sélection riche et variée et des films très attendus par les fans de cinéma fantastique et d’horreur entre autre. Rendez-vous est pris dès le 6 septembre à Paris au Forum des images qui se mobilise pour le coup et mets à disposition ses différentes salles, un cinéma que l’on apprécie notamment pour sa grande salle 500.

10 jours de projection, des nuits thématiques : La Nuit Zombie, La Nuit New British Generation, une Thema Motor Psycho, des cartes blanches à Jan Kounen et Kenneth Anger, de nombreuses avant-premières et films inédits (dont certains le resterons encore longtemps et c’est bien ça la force de ce Festival, nous pourvoir d’œuvres qu’on ne reverra peut être jamais plus ou très tard), une compétition, des documentaires et une expérience musicale : L’Etrange Musique. Le Festival se cloturera le 16 Septembre avec la projection de la nouvelle version de Dredd, annoncé bien plus violent que le Très kitsch Judge Dredd avec Stallone.

Programme du Festival :
Découvrez dès à présent le programme complet du Festival. Vous pourrez ainsi voir le remake de Maniac avec un Elijah Wood habité, le délire gore anglais Touristes qui avait fait sa petite sensation à Cannes ou encore le film d’ouverture Headhunters. A vous de faire votre choix. Retrouvez toutes les séances, toutes les infos sur les films sur le site officiel du Festival.

OUVERTURE
Cornée court métrage de Stéphane Blanquet
Wrong cops court métrage de Quentin Dupieux
Headhunters de Morten Tyldum

CLÔTURE
Dredd de Pete Travis (Première internationale)

INÉDITS / AVANT-PREMIÈRES
Compétition Internationale « NOUVEAU GENRE » (en partenariat avec Canal+Cinéma) + Prix du Public :
1 - Black’s game de Oskar Thor Axelsson (Première française)
2 - Insensibles de Juan Carlos Medina (Première internationale)
3 - God bless America de Bobcat Goldthwait
4 - 11.25 The day he chose his own fate de Koji Wakamatsu
5 - Headhunters de Morten Tyldum
6 - Iron Sky de Timo Vuorensola (Première française)
7 - Citadel de Ciaran Foy (Première française)
8 -  Vanishing waves de Kristina Buozyté & Bruno Samper (Première française)
9 - Touristes ! de Ben Weathley
10 - Excision de Richard Bates Jr.
11 - Motorway de Soi Cheang (Première française)
12 - Los Chidos d’Omar Rodriguez-Lopez (Première européenne)
13 - Bullet collector d’Alexander Vartanov (Première française)
14 - Game of werewolves de Juan Martinez Moreno (Première française) en présence du réalisateur
15 - Antiviral de Brandon Cronenberg
16 - Comforting skin de Derek Franson
17 - The Thompsons des Butcher Brothers (Première française)
18 - A chinese ghost story de Wilson Yip (Première française)
19 - Redd Inc. de Daniel Krige (Première internationale)
20 - A fantastic fear of everything de Crispian Mills & Chris Hopewell (Première française) - en présence de Crispian Mills
21 - Berberian sound studio de Peter Strickland (Première française)

HORS-COMPÉTITION : FICTIONS
1 - Hated de Lee Madsen (Première française)
2 - The second death de Santiago Fernandez Calvette (Première française)
3 - Dead Sushi de Noboru Iguchi (Première française)
4 - The fourth dimension d’Harmony Korine, Alexey Fedorchenko & Jan Kwiecinski (Première française)
5 - Dead shadows de David Cholewa (Première mondiale) – en présence de l’équipe du film
6 - Paradis : Amour d’Ulrich Seidl
7 - Afterschool midnighters de Hitoshi Takekiyo (Première européenne)
8 - Henge de Hajime Ohata (Première française)
9 - Un jour de chance de Alex de la Iglesia
10 - Maniac de Franck Khalfoun
11 - Gyo de Takayuki Hirao (Première française)
12 - Eega de SS Rajamouli (Première française)
13 - Ernest et Celestine de Benjamin Reiner, Vincent Patar et Stéphane Aubier – en présence des réalisateurs
14 - Resolution de Justin Benson & Aaron Moorhead (Première française)

HORS-COMPÉTITION : DOCUMENTAIRES
1 - Practical electronica de Ian Helliwell (Première française)
2 - Road dogs de Shane Aquino (Première internationale)
3 - Marina Abramovic The Artist is Present de Matthew Akers & Jeff Dupre
4 - Room 237 de Rodney Ascher
5 - How to start your own country de Jody Shapiro
6 - Blank City de Céline Danhier

COMPÉTITION INTERNATIONALE COURTS MÉTRAGES
(En partenariat avec les Programmes Courts et Créations Canal+)
5 programmes - 45 films

CARTE BLANCHE À JAN KOUNEN
1 - Les 3 supermen turcs aux jeux olympiques de Yavuz Yalinkiliç (doublé en direct par Jan Kounen)
2 - Blood freaks de Steve Hawks & Brad F.Grinter
3 - Crimewave de Sam Raimi + Ultimate fucking (segment «Les Infidèles» de Jan Kounen)
4 - L’homme à la caméra de Dziga Vertov
5 - Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio + Panshin Beka Winoni de Jan Kounen

CARTE BLANCHE À KENNETH ANGER
1 - La garce / Beyond the forest de King Vidor
2 - Le banni / The outlaw d’Howard Hughes
3 - Freaks, la monstrueuse parade de Tod Browning
4 - Le voyeur de Michael Powell
5 - programme « The occult program » est intégré dans la soirée ciné-concert.

PÉPITES DE L’ÉTRANGE
1 - Subconcious cruelty de Karim Hussain
2 - Les vies de Loulou de Bigas Luna
3 - Les habitants - 20° anniversaire (copie neuve) de Alex Van Warmerdam
4 - Moi Pierre Rivière, ayant… de René Allio
5 - Le collier perdu de la colombe de Naser Khemir
6 - Mutations / The freakmaker de Jack Cardiff
7 - Siège / Self defense de Paul Donovan & Maura O’Connell
8 - Meurtre en vhs de Jeff Lieberman
9 - Le cher disparu / The loved one de Tony Richardson
10 - Gros plan / Inserts de John Byrum

FOCUS BEN WHEATLEY
Down terrace (Première française)
Kill list
Touristes (Mais aussi en compétition !)

FOCUS MATHIEU SEILER
Le cadeau de Stefanie + 2 courts
Der Ausflug (Première française)

FOCUS RON FRICKE (PRÉSENTÉ PAR JAN KOUNEN)
Baraka
Samsara (Première française)

NUIT ZOMBIEsamedi 8 septembre :
Zombie ass de Noburu Iguchi (Première française)
Cockney Vs zombie de Matias Hoene (Première française)
Gangsters, Guns & Zombies de Matt Mitchell (Première française)
Ozombie de John Lyde (Première internationale)

NUIT CANAL+ CINÉMA « NEW BRITISH GENERATION »Samedi 15 septembre :
Attack the block de Joe Cornish
Grabbers de Jon Wright (Première française)
Tower block de James Nunn & Ronnie Thompson (Première française)
God save the films de David Périsseire (documentaire de complément)

RETOUR DE FLAMME présenté par Serge Bromberg :
Le fantôme de l’opéra de Rupert Julian (version restaurée avec inserts couleurs)

THÉMA MOTORPSYCHO
1 - La grande casse de H.B Toby Halicki
2 - Motorway de Soi Cheang (mais aussi en compétition !)
3 - Driver de Walter Hill
4 - KKK de Kenneth Anger + Motor psycho de Russ Meyer
5 - Knightriders de G.A Romero
6 - Les anges gardiens de Richard Rush
7 - Le cheval de fer de Pierre William Glenn – en présence du réalisateur

EXPOSITIONS
Cabinet des curieux : ADN Inside (du 12 septembre au 27 octobre)
Artsfactory : 60 «United Dead Artists» autour de Stéphane Blanquet (du 7 septembre au 6 octobre)
Galerie du jour Agnès B : «Kenneth Anger» (du 13 septembre au 3 novembre)

L’ÉTRANGE MUSIQUE
Le vendredi 7 septembre à 21h : Hommage à Kenneth Anger :
Black Mass Rising (Première française) par Sayona (Shazulla Nebula + Ernesto of Sylvester Anfang II)

Le samedi 8 septembre à 20h :
- 7 weeks plays « Dead of Night » de Bob Clark
- « Technicolor Skull » de Kenneth Anger & Brian Butler (Première française)
- « The occult program » (Première internationale)
- Inauguration of the pleasure dome (Kenneth Anger, 1954, 38min)
- Brush of Baphomet (Kenneth Anger, 2009, 7 min)
- Night of Pan (Brian Butler, 2009, 7 min)
- Union of Opposites (Brian Butler, 2012, 10 min)


Réf: sallesobscures

FESTIVAL DU CINEMA ALLEMAND DE PARIS 2012

Premières infos sur le programme

La 17e édition du Festival du cinéma allemand, qui se déroule à Paris, aura lieu du 10 au 16 octobre. Cette nouvelle édition s'ouvrira par le film Oh Boy ! Qui sortira quelques semaines plus tard en Allemagne. Cette comédie raconte l'histoire de Niko, un loser dans le Berlin d'aujourd'hui. Un weekend en famille, le nouveau film de Hans Christian Schmid (Requiem, La Révélation), sera présenté en clôture. Ce long métrage, présenté au dernier Festival de Berlin, raconte l'histoire de Marko, un trentenaire qui rend visite à sa famille pour le weekend. Une famille qu'il préfère, généralement, garder à distance...




Une dizaine d'avant-premières constitueront la compétition Cinéma d’aujourd’hui, tandis qu'une nuit spéciale Hanna Schygulla sera également au programme. Plus de détails bientôt sur FilmDeCulte !





Réf : filmdeculte

Festival de cinéma de Palaiseau: « La Fête d'été au ciné »

Du 15 au 21 août, le cinéma indépendant le Cinépal’ situé à Palaiseau dans l'Essonne propose un festival de cinéma « la Fête d'été au ciné ».

Pour ceux qui sont déjà rentrés de congés ou ceux qui n’ont pas de vacances, profitez d’un programme sélectif de films dans le cadre du festival de Palaiseau.

Des films en exclusivité et 5 films en avant-première
 Sans attendre le 26 septembre, découvrez le nouveau film d'animation de Patrice Leconte « Le magasin des suicides » d’après le livre de Jean Teulé. Sa projection est prévue dimanche 19 août dans le cadre du festival.

Programme :
Du mercredi 15 au mardi 21 août 2012

Le Cinépal' propose, avec la Ville de Palaiseau, une semaine festive de cinéma. Pour ceux qui sont déjà rentrés de congés ou ceux qui n'ont pas de vacances, vous allez pouvoir vous évader avec un joli programme de films d'exclusivité, d'avant-premières et de coups de cœur. L'occasion de se faire plaisir sur grand écran mais au petit prix de 3€50. Le dépliant programme est disponible au cinéma.

Pour les avant-premières vous pouvez prendre vos places dès maintenant à la caisse du cinéma.

En AVANT PREMIERE vendredi 17 août
BROKEN
Réalisé par Rufus Norris
 Avec Tim Roth, Cillian Murphy, Rory Kinnear, Robert Emms, Zana Marjanovic, Clare Burt, Bill Milner, Denis Lawson
Tous publics

Après avoir été témoin d'une agression brutale, Skunk se rend compte que la maison où elle vit, son quartier, son école, lui sont devenus...voir la suite




En avant-première dimanche 19 août
LE MAGASIN DES SUICIDES
Réalisé par Patrice Leconte
 Avec Les Voix De Bernard Alane, Isabelle Spade, Kacey Mottet Klein, Isabelle Giami, Laurent Gendron

Imaginez une ville où les gens n'ont plus goût à rien, au point que la boutique la plus florissante est celle où on vend poisons et cordes...voir la suite





Dimanche : 2ème film en avant-première
DU VENT DANS MES MOLLETS
Réalisé par Carine Tardieu
 Avec Agnès Jaoui, Denis Podalydès, Isabelle Carré, Isabella Rossellini, Judith Magre, Elsa Lepoivre, Juliette Gombert, Anna Lemarchand
Tous publics

Prise en sandwich entre des parents qui la gavent d'amour et de boulettes, Rachel, 9 ans, compte les minutes qui la séparent de la liberté.


AVANT-PREMIERE et toute première projection française

Liberal Arts : La star de How I Met Your Mother se paye Elizabeth Olsen

Josh Radnor est certainement le personnage le plus banal de How I Met Your Mother face aux clowns Neil Patrick Harris, Alyson Hannigan et Jason Segel, mais c'est aussi le plus intéressant des acteurs de cette sitcom tombée bien bas. Inconnu avant de décrocher le rôle de Ted Mosby, cet acteur de 38 ans continue de tracer sa route en tant que réalisateur dans le cinéma indépendant américain avec son deuxième film, Liberal Arts.
En pleine ascension sur le petit écran, Josh Radnor se consacrait à la comédie indé-branchée Happythankyoumoreaplease (2010) avec Malin Akerman, Zoe Kazan, Kate Mara, Richard Jenkins et lui-même dans le rôle d'un écrivain qui prend sous son aile un enfant rencontré dans le métro. Présenté à Sundance, cette variation tragi-comique sur les aléas de New-Yorkais un peu paumés et un brin décalés n'était pas passée inaperçue. Deux ans plus tard, Josh Radnor revient devant et derrière la caméra pour une autre fable douce-amère sur l'amour, épaulé par le nouveau visage du cinéma indépendant, Elizabeth Olsen.
Liberal Arts raconte l'histoire d'un trentenaire new-yorkais (Josh Radnor) qui ne parvient pas à concrétiser ses ambitions professionnelles. Lorsqu'un vieux professeur (Richard Jenkins) l'invite dans son ancienne université, il accepte avec plaisir de retrouver sa petite ville natale. Il rencontre alors Zibby (Elizabeth Olsen), une étudiante de 19 ans au charme certain qui ne va pas tarder à lui chambouler la tête. Allison Janney et Zac Efron sont eux aussi au casting de cette comédie dramatique, même si ce dernier est absent de la bande-annonce - il joue apparemment un étudiant défoncé qui conseille le héros.
Liberal Arts sortira le 14 septembre aux Etats-Unis et écopera certainement d'une sortie en DVD d'ici à quelques années en France. Pendant que Josh Radnor s'obstine dans How I Met Your Mother pour quelques saisons supplémentaires, Elizabeh Olsen enchaîne les films. Elle est attendue dans Peace, Love and Misunderstanding avec Jane Fonda, Red Lights avec Sigourney Weaver et Robert De Niro, Therese Raquin avec Jessica Lange, Kill Your Darlings avec Daniel Radcliffe et Very Good Girls avec Dakota Fanning. Elle est enfin attachée au remake du film coréen Old Boy par Spike Lee.
Réf : purepeople

Premières vues sur le Louvre - Lens


Projet du Louvre-Lens
Le 4 décembre 2004, ce fut l'annonce officielle de l'arrivée du Louvre à Lens. Puis, le 4 décembre 2009, la pose de la première pierre. Le 4  décembre prochain, ce sera l'inauguration ! Pourquoi le 4 décembre ? Parce que c'est la Sainte-Barbe, saint patron des mineurs.

Et qu'avant de voir pousser ici un musée, il y avait la fosse 9, dont le dernier chevalement est tombé en 1983.

Début de visite de chantier à la Maison du projet du Louvre-Lens. Parmi les visiteurs, beaucoup de régionaux. Mais aussi, de plus en plus souvent, des touristes venus de bien plus loin. Des Belges et des Néerlandais, des Italiens, des Congolais et même des Japonais, nationalité des architectes du Louvre-Lens.

Samedi dernier, pour la balade au belvédère, François et Nicole, de Vimy : « Quand on regarde les maquettes, on imagine que ça va être immense mais, quand on fait le tour à pied, on prend conscience que ça va vraiment occuper tout le carreau de la fosse 9. » Devant la Maison du projet, François se souvient de l'ancienne entreprise Zins, où il venait acheter ses pantalons. Aujourd'hui, à la place, un trou à côté du vélodrome. «  Ils doivent lui aussi l'abattre. Ils n'auront jamais fini pour le 4 décembre. » Notre guide, Caroline, assure qu'il sera à terre fin août et que le chantier est dans les temps. Le bâtiment administratif est d'ailleurs déjà occupé et les derniers ouvriers doivent quitter le chantier intérieur dès la mi-août, à l'arrivée des premières oeuvres. Reste le parc à aménager. Une fois celui-ci terminé, les plaques d'aluminium qui recouvrent les bâtiments pourront être posées. François peine encore à y croire.

Pourtant Caroline a bien réponse à toutes les questions, ou presque : billetterie, appels aux entreprises locales, chauffage par géothermie pour permettre de préserver les oeuvres dans un environnement de 20 à 22° maximum. Le mur végétal, le long de la rue Paul-Bert, a été construit comme les châteaux forts, par couches de 50 cm. Jacques, de Haute-Savoie, reste sceptique : « Qu'est-il prévu pour accueillir les quelque 700  000 visiteurs attendus la première année ? Lens, ce n'est quand même pas Metz et son centre Pompidou. » Mais Caroline a mâté plus d'un récalcitrant : « Les plus râleurs du départ sont devenus des fidèles. Ils sont aujourd'hui nos meilleurs ambassadeurs. » David, originaire de Lens, se veut lui aussi optimiste : « C'est une belle carte à jouer pour la ville, la région. On sort de la politique du ballon et du charbon pour aller vers l'avant. » Agnès, de l'Avesnois, a envie de revenir pour l'ouverture mais elle ne peut s'empêcher de se sentir exclue : « Pour venir, ça nous fait cinq heures de route aller-retour. C'est plus long que de Paris  ! »

La Voix Du Nord