Festival international du film de Karlovy Vary

Julien Poulin dans Camion de Rafaël Ouellet

Du 29 juin au 7 juillet, le 47e Festival international du film de Karlovy Vary fait la part belle aux talents québécois et canadiens.

L’an dernier, au Festival international du film de Karlovy Vary, pittoresque station thermale de République tchèque, les (jeunes et enthousiastes) festivaliers ont tour à tour été bousculés par Laurentie, de Mathieu Denis et Simon Lavoie, et émus par Roméo Onze, d’Ivan Grbovic, en plus de réserver un bel accueil à la rétrospective des oeuvres de Denis Villeneuve.

Seul réalisateur québécois à figurer en compétition officielle, Rafaël Ouellet présentera Camion, drame vaguement autobiographique où un camionneur (Julien Poulin) refuse de reprendre le volant après un accident ayant causé la mort d’une femme, et dont les fils (Patrice Dubois et Stéphane Breton) tenteront de le sortir de sa léthargie. Ouellet pourrait devenir le deuxième réalisateur d’ici à remporter le Globe de cristal après Charles Binamé (Le coeur au poing, 1998). Notons que François Papineau fait partie du grand jury international décernant les prix dans la compétition officielle.

Sélectionné dans le Forum of Independents, où figurait New Denmark de Rafaël Ouellet en 2009, Les manèges humains de Martin Laroche s’intéresse au sort d’une étudiante en cinéma d’origine africaine (Marie-Evelyne Lessard) ayant été excisée 20 ans auparavant. Souhaitons au film de Laroche de connaître un meilleur sort que l’hilarant Sunflower Hour d’Aaron Huston, gagnant dans cette catégorie l’an dernier…

Tandis que David Cronenberg tentera de faire belle figure dans la section Horizons avec Cosmopolis, Martin Villeneuve concourt dans la sélection Another View aux côtés de Guy Maddin (Keyhole) et David Lambert (Hors les murs) avec Mars et Avril, romance futuriste où un musicien (Jacques Languirand) et un fabricant d’instruments de musique (Paul Ahmarani) s’éprennent d’une muse nommée Avril (Caroline Dhavernas).

Les festivaliers amateurs de genre pourront se rendre aux Midnight Screenings pour y voir A Little Bit of Zombie de Casey Walker, où Stephen McHattie (le Dick Irvin du Maurice Richard de Binamé) incarne un redoutable pourfendeur de zombies, et Eddie: The Sleepwalking Cannibal de Boris Rodriguez, où un peintre déchu (Thure Lindhardt) retrouve l’inspiration au contact d’un somnambule cannibale (Dylan Smith).

Enfin, les mélomanes pourront quant à eux découvrir dans la section A Musical Odyssey Inni, de Vincent Morisset (Miroir noir), captation en noir et blanc d’un concert de Sigur Rós en 2008 à Londres, et The Reach of Resonance, de Steve Elkins, où des musiciens rivalisent d’imagination pour créer de nouveaux sons.

Les frais du voyage en République tchèque ont été payés par le Festival international du film de Karlovy Vary.

réf: Manon Dumais

Bordeaux: premier festival du film indépendant.


Du 28/06/2012 au Du 2 au 7 octobre prochain, Bordeaux fait son cinéma et organise son premier festival du film indépendant.

Une programmation ambitieuse, des animations originales, un parrain de prestige en la personne d’Olivier Assayas, une équipe renforcée, des partenariats bien pensés et une communication soignée : pour sa première édition, le festival international du film indépendant de Bordeaux entend frapper un grand coup. Affectueusement abrégé « Fifib » par les organisateurs et les parties prenantes, l’évènement relève le délicat pari de réunir amateurs, spécialistes, grands publics et professionnels de ce cinéma indépendant dont les formes et les portées diverses font toute la richesse.

Né à l’origine de la passion et de l’enthousiasme de Pauline Reiffers et Johanna Caraire, les deux fondatrices de l’association « Semer le doute », le festival qui se déroulera durant la première semaine du mois d’octobre prochain est l‘aboutissement d’un travail de plusieurs années. Respectivement présidente et directrice du festival, les deux jeunes femmes ont réussi le tour de force de s’entourer d’une équipe de haut niveau, dont Léo Soésento, journaliste cinéma aux « Inrocks » et directeur artistique du festival, et Olivier Assayas, réalisateur référence du cinéma « indé » et parrain de l’évènement. L’ancrage local et l’implication des acteurs bordelais sont également très forts puisque le festival n’est pas centralisé et se déploiera sur l’ensemble des lieux phares de la culture bordelais : le TNBA, l’UGC, l’Utopia, la caserne Niel, le Rocher de Palmer ou  encore la maison éco-citoyenne, qui accueillera le village du festival pendant tout la durée de ce dernier.

Un regard différent
Au-delà des 8 longs-métrages engagés dans la compétition officielle, dont la programmation et la composition du jury seront dévoilées le 4 septembre, et des séances dédiées à l’Américain Jonathan Caouette, invité d’honneur et réalisateur incontournable du cinéma indépendant, la dimension professionnelle et l’éducation à l’image sont également mises en avant. Ainsi, à travers des partenariats avec le Conseil Général de la Gironde, la FEPPIA (Fédération des Éditeurs et Producteurs Phonographiques Indépendants d’Aquitaine), l’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion), l’agence ECLA (Ecrit Cinéma Livre Audiovisuel)  et le mouvement Kino, des journées d’initiation aux activités de projection, de réalisation et de critique cinématographique seront organisées, tout comme des rencontres entre professionnels du cinéma et réalisateurs amateurs autour de la valorisation du cinéma indépendant et de ses circuits de diffusion. «Le cinéma indépendant, ce n’est pas seulement un sujet du bac. » explique Léo Soésanto, « En Occident, c’est un cinéma qui n’a pas de prétention commerciale, ailleurs c’est un cinéma qui s’élève contre un régime politique ou qui aborde un tabou de la société. C’est toujours un regard un regard différent, mais il y a autant de définitions que de cultures. Le festival s’attachera à couvrir tous les visages de ce cinéma.» promet le directeur artistique, cachant difficilement son impatience.

Réf: Aymeric Bourlot-aqui.fr

Festival du Film Italien de Villerupt en 2012 !

Villerupt est une petite ville lorraine d'environ 10 000 habitants, à la frontière avec le Luxembourg et à quelques kilomètres de la Belgique et l'Allemagne. Dans le passé, c'était une ville minière et sidérurgique et, par conséquent, de forte immigration, italienne mais pas seulement. A la fin des années 1970 la sidérurgie a disparu, seules quelques cités ouvrières témoignent encore du passé industriel...
 Aujourd'hui, une grande partie de la population active travaille au Luxembourg. C'est en 1976 qu'est né un peu par hasard le Festival du Film italien de Villerupt... 

Dans le cadre de la Maison des Jeunes et de la Culture, un groupe de jeunes gens passionnés de cinéma organisait des week-ends thématiques sur le western, la comédie ou encore la science-fiction... et cette fois, le cinéma italien connaissant un grand succès en France, ils décidèrent de présenter, du 9 au 14 novembre 1976, une douzaine d'oeuvres en distribution ou en avant-première, toutes en version originale avec sous-titres en français. Le nombre insolite de spectateurs (plus de 3500) a conduit les organisateurs à renouveler l'expérience l'année suivante. D'édition en édition le succès a été grandissant jusqu'à dépasser 30 000 entrées en 1983... 
Le thème du voyage en 2012 : Gelsomina et autres voyageurs
« Comme tout ce qui compte dans la vie, un beau voyage est une oeuvre d'art. » André Suarès
Alors que sa mère se désole de la voir partir, Gelsomina est tout heureuse de briser le cercle étroit de son village et de partir avec Zampano à la découverte du monde. Les histoires que les hommes se racontent depuis qu'ils se racontent des histoires disent cet attrait constant, cet appel incessant et fascinant que l'ailleurs leur lance. Mus par un désir primordial ou par une impérieuse nécessité, ils quittent le séjour qu'ont bâti leurs aïeux et partent vers l'inconnu. Tour à tour étonnés ou indifférents, ils parcourent des lieux exotiques où ils croisent des individus dont l'étrangeté les renvoie à leur propre nature, ils vivent des aventures fabuleuses ou drolatiques dont le narrateur qui est en eux ou qui les accompagne rend compte. L'image cinématographique, mieux même que les mots, se prête à cette narration, fondée qu'elle est par le mouvement inscrit dans un cadre et dans une profondeur du champ qui rend visible le monde autour du personnage. Le cinéma entraîne le spectateur dans des lieux où il n'irait pas tout seul, que ce soit dans des galaxies lointaines ou au centre de la Terre, et il y rejoue les épopées éternelles. Il l'entraîne aussi dans des univers banals, pour suivre la métamorphose du personnage qui le traverse. La 35e édition du Festival du Film Italien de Villerupt prend pour thème le voyage et invite à suivre des voyageurs dans leurs parcours et leur découverte de l'Italie et du monde. Car « le voyageur est encore ce qui importe le plus dans un voyage. »

Un festival ouvert et vecteur de culture populaire.
Le festival est au centre d'une vaste zone d'« italianité diffuse » (mais les sous-titres sont nécessaires pour la grande majorité des spectateurs) et contribue à actualiser l'image de l'Italie et de sa production culturelle mais telle n'est pas l'ambition des organisateurs. Ils souhaitent principalement contribuer, sans aucun esprit polémique, à l'élargissement de l'offre cinématographique en direction d'un public varié, et donner à ce public l'opportunité de prendre part à un événement qui allie culture populaire et élitaire, de rencontrer directement les oeuvres et ceux qui les produisent, hors de la médiation de l'industrie culturelle traditionnelle.

Source:lorrainedarts.fr

Le Festival du Film Francophone d'Angoulême à la conquête des femmes

Denis Podalydès, Nicolas Sarkozy dans «La Conquête», sera président d'un jury composé de femmes au prochain FFA Avec déjà des moments forts annoncés dans ce programme encore partiel.

La tête déjà dans les étoiles. Les organisateurs du FFA ont dévoilé hier au Lisa une partie du programme de la cinquième édition du festival du Film francophone d'Angoulême, qui se déroulera du 24 au 28 août. Un jury totalement féminin, à l'exception notable de son président, choisira ses lauréats parmi les dix films de la sélection officielle, dévoilés fin juillet. Mais en attendant ce casting et les acteurs qui viendront également pour présenter la dizaine d'avant-premières annoncée, l'événement peut déjà compter sur une pléiade de stars.

Denis Podalydès, l'acteur qui incarne Nicolas Sarkozy dans La Conquête, s'appuiera sur un jury exclusivement féminin, avec les actrices Marthe Keller, Marie-Josée Croze, Natacha Régnier, Audrey Dana ou encore l'ex-Miss France Sonia Rolland qui a donné son accord hier matin.

Les femmes prendront un peu plus le pouvoir de cette édition avec un focus sur la filmographie d'Anne Fontaine ou la présence de Sandrine Bonnaire pour son film J'Enrage de son absence présenté en clôture.

Mais les hommes ne seront pas en reste et devraient imprimer une ambiance très populaire et festive au début du festival. A commencer par Eric Toledano et Olivier Nakache. Les réalisateurs d'Intouchables avaient lancé leur futur carton à 20 millions d'entrées en avant-première à Angoulême et reviendront le dimanche soir pour une projection en plein air sur le Champ-de-Mars. Dans le monde du cinéma, personne n'a oublié cette toute première présentation. Depuis l'effet Intouchables, le monde du septième art «a l'impression qu'Angoulême porte bonheur et a vraiment la volonté de venir dans ce festival qui est considéré comme le tremplin de la rentrée cinématographique», résume Dominique Besnehard, qui commence à être victime de son succès charentais.

«Nous allons devoir être diplomates parce qu'on sera obligés de refuser certaines avant-premières.» Il y en aura deux par jour, du samedi au lundi, «avec tout ce qui comptera comme films français entre septembre et décembre», assure Marie-France Brière.

Le Top 50 en ouverture
Pour preuve, le film d'ouverture est attendu comme LA comédie populaire de l'automne. Stars des années 80 raconte l'histoire de deux producteurs qui remettent au goût du jour des chanteurs d'il y a trente ans, soit l'histoire de la tournée RFM. Avec Richard Anconina et Patrick Timsit en producteurs et les stars du Top 50 (Jean-Luc Lahaye, Lio, Jeanne Mas, Desireless...) dans leur propre rôle. «Certains devraient être là, et on ferait une belle soirée années 80 pour fêter ça», imagine déjà Marie-France Brière, seulement inquiète de «voir le film monté à temps».

Dans ce festival qui réussit à mélanger le cinéma populaire et les films d'auteur, le tout pour 2 euros la séance, des moments plus politiques devraient aussi marquer l'événement. Comme la très probable venue de Youssou N'Dour, le chanteur désormais ministre de la Culture du Sénégal, pour l'hommage au cinéma de son pays. «Ça pose encore des problèmes diplomatiques, mais c'est en bonne voie», annonce la productrice Marie-France Brière. Ne reste plus qu'à convaincre Ségolène Royal d'accepter l'invitation de son ex-ami Dominique Besnehard. Mais ça, c'est une tout autre histoire.

(1) Les autres membres du jury sont la réalisatrice tunisienne Raja Amari, la journaliste Florence Ben Sadoun, la Luxembourgeoise Désirée Nosbusch.

(2) Tarif des pass: 12€ pour cinq entrées, 20 € pour dix.

source: charentelibre.fr

Cinéma: Le festival des parodies de films lance la compétition

Les équipes sont formées. Elles débuteront les tournages dès le premier juillet
Vitrollywood troisième édition, c'est officiellement parti !
La cérémonie du festival des parodies cinématographiques, "Les Lumières" s'est ouverte en présence d'une foule de jeunes cinéastes en herbe !

Une dizaine d'équipes de jeunes Vitrollais est engagée dans cette compétition de super petites productions. 
Palmarès en septembre !
Pour la troisième fois consécutive avec le concours de l'association Vatos Locos et la Direction de la Jeunesse, ce festival original va faire passer les jeunes Vitrollais devant et derrière la caméra. Les acteurs des dix associations répartis en dix équipes sont venus tirer au sort le film qu'ils auront à parodier. (Maison pour l'Égalité, Vatos Locos (scindé en deux équipes), le centre social Calcaïra, Maison pour Tous, Meleza, Centre Albert Camus, A.C.I.O.I, LSH les Charmes et l'AVES)

Le palmarès en septembre

Vitrollywood est un festival de films parodiques réservé aux jeunes de 12 à 18 ans. Les participants auront pour mission d'écrire le film, le tourner, le jouer et le monter à partir du premier juillet. Karim Hamiani, Responsable du secteur jeune à l'association la Maison pour l'Égalité, a déjà participé à l'évènement l'année dernière et selon lui "le festival prend de l'ampleur grâce aux réseaux sociaux, tous les jeunes communiquent à fond là-dessus". A chaque nouvelle édition, de nouvelles associations viennent se greffer à la manifestation. Cette année, deux d'entre elles ne sont pas vitrollaise le centre Albert Camus d'Aix -en-Provence et le L.S.H. les Charmes des Pennes Mirabeau. Vitrollywood regroupe des jeunes de tous horizons, le festival marque les esprits puisque certains sont là pour la deuxième fois.

Aymen Boukhalfa (jeune collégien de 14 ans de l'association la Maison pour l'Egalité remet son titre en jeu. Il est l'un des gagnants de l'édition 2011 heureux de pouvoir participer de nouveau au festival. Pour lui c'est l'opportunité de rire entre amis : "je n'ai pas peur de me ridiculiser, je me suis déjà prêté au rôle d'acteur et pendant le tournage, on va bien s'amuser ! " Nicolas Spatafora, un ami d'Aymen, est là pour la première fois : "l'année dernière je m'y suis pris trop tard... cette fois-ci est pour moi !". Tous ont soif de victoire tout en gardant joie et bonne humeur :"il faut gagner ! Mais si on perd, c'est pas grave, ça reste un jeu" rajoute Nicolas.

Et c'est certainement ça, Vitrollywood, un grand espace de création et de liberté d'expression où l'on pourra faire de belles choses sans se prendre au sérieux.

Les animateurs ont eux aussi tourné une parodie, diffusée pendant la cérémonie. Elle met en scène la conception d'un film. Le message du très court métrage est simple : inciter les jeunes à se "laisser aller". "Maintenant c'est à eux de jouer, ils ont tiré au sort le film, d'ici au premier juillet tous vont échanger des idées, regarder le film à parodier et attendre avec impatience le début du tournage" Le travail est réparti en deux jours d'écriture de scénario, deux jours de tournage et trois de montage.

Ludovic Piette, président de l'association Vatos Locos, a clôturé la cérémonie en donnant rendez-vous à tous les participants le premier septembre, jour de la cérémonie de fin du festival.

Source : laprovence.com

La Fête du cinéma 2012: Dix films à découvrir

La 28e édition de la Fête du cinéma se déroulera du 24 au 27 juin prochains. Pendant quatre jours, les cinéphiles pourront profiter du 7e Art à 2, 50€ la séance (hors 3D), après une première place achetée au tarif en vigueur. Parmi la pléthore de films à l'affiche, voici une sélection de dix longs métrages, divisés entre blockbusters et découvertes.
Des blockbusters à ne pas manquer
Prometheus
La 28e Fête du cinéma sera l'occasion d'une séance de rattrapage pour le space opera le plus ambitieux depuis Star Trek (2009). A défaut d'avoir convaincu les fans d'Alien, la réalisation de Ridley Scott démontre à nouveau la faculté du cinéaste à créer l'angoisse.
Sorti le 30 mai
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21 Jump Street
Précédé de bonnes critiques, l'adaptation grand écran de la série culte des années 80 attend toujours son public en France. Channing Tatum et Jonah Hill font la paire dans cette comédie policière décomplexée, où deux agents pas très malins mais aux traits juvéniles intègrent un lycée pour démanteler un trafic de drogues.
Sorti le 6 juin
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Blanche-Neige et le chasseur
Adaptation façon blockbuster du conte, Blanche-Neige et le chasseur devrait bien fonctionner lors de la Fête du cinéma, avec ses arguments capables de plaire aussi bien aux filles qu'aux garçons, à l'aide de ses batailles épiques menées par un princesse guerrière.
Sorti le 13 juin
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The Dictator
Après Ali G, Borat et Brüno, l'acteur comique britannique Sacha Baron Cohen retrouve un personnage à sa démesure dans The Dictator. Le film le place dans le rôle de l'amiral général Aladeen, dictateur remplacé par un sosie qui doit trouver sa place aux Etats-Unis.
A sortir le 20 juin
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L'Age de glace 4 : La Dérive des continents
Un épisode de L'Age de glace ne rate jamais la Fête du cinéma lors de son lancement français. Le quatrième volet de la série animée ne déroge pas à la règle. Scrat, Sid ou encore Manny doivent faire face à la tectonique des plaques dans cet épisode.
A sortir le 27 juin
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Les expériences à tenter
Le Grand soir
Après Mammuth, le cinéma de Benoît Delépine et Gustave Kervern exprime encore sa voix particulière, héritière de l'univers cathodique de Groland. Les deux comparses s'emparent une nouvelle fois des codes de la comédie sociale, en racontant la trajectoire d'un punk à chien (Benoît Poelvoorde) avec son frère, cadre fraîchement licencié (Albert Dupontel).
Sorti le 6 juin
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Couleur de peau : Miel
Prix du public du Festival du film d'animation d'Annecy, ce long métrage adapté d'une bande-dessinée suit un chemin similaire à Persepolis de Marjane Satrapi. L'auteur Jung y raconte sa qualité d'enfant coréen adopté par une famille belge, dans les années 70.
Sorti le 6 juin
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Faust
Lion d'or à Venise en septembre dernier, Faust se montre enfin sur les écrans français. Réalisateur de Moloch et Le Soleil, Alexandre Sokourov a mis en scène cette libre adaptation des écrits de Goethe, pas simple d'accès mais acclamée par la critique sur les plans narratif et formel.
Sorti le 20 juin
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The Raid
Plus qu'un film, une expérience : c'est la promesse de ce film d'action indonésien, qui a déjà fait grand bruit lors de son parcours en festivals. L'action s'avère le maître-mot du long métrage, avec un groupe de policiers d'élite piégés par un baron de la drogue et ses sbires, rompus aux arts martiaux.
Sortie le 20 juin
Voir la bande-annonce :
La Part des anges
La Part des anges a décroché le Prix du jury du 65e Festival de Cannes en mai dernier. Pour son grand retour à la comédie, le cinéaste britannique Ken Loach n'a rien perdu de sa fibre sociale, évoquant la reconversion de quatre jeunes délinquants de Glasgow dans la distillerie de whisky.
Sortie le 27 juin
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source: nouvelobs.com

FESTIVAL DU FILM : Laurence Anyways sacré

La 26e édition du Festival du film de Cabourg (Calvados), Journées romantiques, s'est achevée avec les sacres de Laurence Anyways et De rouille et d'os, tous deux présentés au dernier Festival de Cannes (Alpes-Maritimes).

Emmené par Melvil Poupaud, l'histoire d'amour transgenre Laurence Anyways de Xavier Dolan a décroché le Grand Prix de la manifestation, ainsi que le Prix de la jeunesse. Les amants brisés de De rouille et d'os ont valu, eux, le Swann d'or du meilleur film à la mise en scène de Jacques Audiard, oublié à Cannes. Ma bonne étoile d'Anne Fassio a décroché le Prix du public.

Chez les comédiens, Léa Seydoux et Jérémie Rénier succèdent à Isabelle Carré et Jean Dujardin en tant que récipiendaires des Swann d'or des meilleurs acteurs. Un coup de cœur est par ailleurs revenu à Corinne Masiero. Vue dans De rouille et d'os, elle doit son prix à sa prestation dans Louise Wimmer.

Du côté des révélations, Soko obtient le titre féminin pour Bye Bye Blondie de Virginie Despentes. L'équivalent masculin revient à Pierre Niney, pour J'aime regarder les filles. Loin d'être une nouvelle venue, Vanessa Paradis s'est vue accorder un Swann d'or d'honneur.

L'ensemble des lauréats de l'édition 2012 du Festival du film de Cabourg est disponible sur le site de la manifestation: festival-cabourg.com.

Réf: http://fr.canoe.ca

Cinéma: Neuchâtel propose son festival de films fantastiques

L’événement se déroulera du 6 au 14 juillet. La manifestation a accueilli 27000 spectateurs en 2011.

Jeff Liebermann, qui s’est fait un nom depuis les années 1970 avec des petits films d’horreur indépendants.

Pour sa douzième édition, du 6 au 14 juillet, le Festival international du film fantastique de Neuchâtel (NIFFF) explore les liens entre cinéma et musique. Le programme propose notamment une rétrospective consacrée à la comédie musicale subversive.

Dans cet esprit, le NIFFF et Couleur 3 s’associent pour convier le public à une séance spéciale de «The Rocky Horror Picture Show», le film de Jim Sharman (1975). Cette projection sera animée par la troupe romande Fanny Pelichet and the Rocky Crew. La rétrospective «When musical rocks!» proposera aussi, entre autres, le film «Pink Floyd The Wall», d’Alan Parker (1982).

Hommage à Jeff Lieberman 
Mise à l’honneur par l’avènement du parlant en 1929, la comédie musicale fut jusqu’en 1957 le département luxe des grandes compagnies hollywoodiennes. Abandonnée, ou presque, par l’establishment, elle connaîtra ensuite un regain de vitalité incarné par une génération de cinéastes contestataires.

Un hommage sera aussi rendu au cinéaste Jeff Lieberman. Né à New York en 1947, «il se fait un nom dans les années 1970 avec des films d’horreur indépendants et psychédéliques qui distillent un humour au vitriol», notent les organisateurs. Le NIFFF propose plus de 130 films, trois compétitions officielles et de nombreux événements annexes. La manifestation avait enregistré un record de 27000 visiteurs l’année passée.

Master-class
Parmi les événements annexes, «Imagining the Future» (ITF) offrira, pour la septième année consécutive, dix-huit conférences, tables rondes et une «master class» consacrées à l’utilisation et à la production des images digitales dans les jeux vidéo et au cinéma.

Réf: (TDG)