Besancourt : 5ème édition du Festival de courts-métrages de Besançon



Du : Mardi, 31 Janvier, 2012 au Samedi, 4 Février, 2012

Pour cette nouvelle édition, l'organisation du festival n'a qu'un mot d'ordre: toujours plus! Plus de courts métrages, plus de séances thématiques et de compétition, plus de salles et toujours plus de convivialité.
Le Festival Besancourt est le point de rencontre entre les professionnels et le public autour du court métrage en région Franche-Comté en proposant une programmation créative et éclectique qui ne vous laissera pas indifférent.
Programme et lieux :

Mardi 31 Janvier : Regards d'enfants
Lieu: Médiathèque Nelson Mandela, 13 Avenue Ile-de-France, Besançon
Horaire: 20h
Tarif: Gratuit
Mercredi 1er Février : Best-Of
Lieu: Petit Théâtre de la Bouloie, Bâtiment Félix Gaffiot, 7 rue Laplace, Besançon
Horaire: 20h30
Tarif: Gratuit
Jeudi 2 Février : Carte blanche au festival REGARD (Canada)
Lieu: Foyer Mixte de Jeunes Travailleurs "Les Oiseaux", 48 rue des Cras, Besançon
Horaire: 20h30
Tarif: Gratuit
Samedi 4 Février : Compétition
Lieu: Petit Kursaal, 1 Place du Théâtre, Besançon
Horaire:
Programme 1: 10.00h
Programme 2: 14.00h
Programme 3: 16.00h
Programme 4: 18.00h
Remise des prix & Projection surprise: 21.00h

22ème Festival de films européens 23 Mars – 03 Avril 2012

 Programme 

films en compétition

Vendredi 22h15
L’Accordeur
 
Court métrage
 Réalisateur : Olivier Treiner
 Drame psychologique / France / 2010 / 13’30"
 Acteur : Grégoire Leprince-Ringuet

Adrien est un jeune pianiste prodige. Il s’est effondré psychologiquement après avoir échoué à un concours de renom et travaille désormais comme accordeur de piano. Comme remède à cette vie, il s’invente un masque d’aveugle pour pénétrer l’intimité de ses clients. Cet artifice permet à Adrien de reprendre goût à la musique. Mais à force de voir des choses qu’il ne devrait pas voir, Adrien se trouve pris à son propre piège quand ce mensonge le conduit à être le témoin d’un meurtre.

Oxygène
 
Long métrage
 Réalisateur : Hans Van Nuffel
 Drame / Belgique/Pays-Bas / 2010 / 1h38
 Acteurs : Stef Aerts, Wouter Hendrickx, Marie Vinck, Anemone Valcke

TOM et son frère LUCAS, sont deux garçons souffrant de fibrose kystique. Une maladie génétique qui détruit lentement leurs poumons. Pour supporter cette espérance de vie réduite, Tom fréquente une bande de voyous de seconde zone. À l’hôpital, il rencontre XAVIER, un jeune homme qui souffre de la même maladie mais qui multiplie les activités sportives. Xavier fait preuve d’un optimisme irréductible, même lorsqu’il se fait plaquer par ANNELEEN, sa petite amie. Tom est séduit par l’énergie et la joie de vivre qui émanent de Xavier.

Samedi 14h00
Palabras
 
Court métrage
 Réalisateur : Emilio Alonso
 Drame / Espagne / 2010 / 14’
 Acteurs : Marta Poveda, Carlos Quintana, Guillermo Toledo

Clara lutte pour devenir journaliste. Marcos, son petit copain, aimerait aller vivre avec son frère aux Iles Canaries.

Faut qu’on parle !
 
Court métrage
 Réalisateur : Lewis Eizykman
 Comédie / France / 2010 / 7’30"
 Acteurs : Flavien Dareau, Kim Schwarck, Isabelle Santos

Après cinq ans de vie commune, le moment est venu pour Germain de demander la main de Gwendoline.

Due vite per caso
 
Long métrage
Réalisateur : Alessandro Aronadio
Drame / Italie / 2010 / 1h28
Acteurs : Lorenzo Balducci, Isabella Ragonese, Ivan Franeck

Matteo a vingt ans et pour lui tous les choix sont encore possibles. Lorsqu’un soir il tamponne la voiture de deux flics en civil violents et qu’il se retrouve en garde à vue, la vie choisit pour lui la voie de la révolte. Mais si ce soir-là Matteo freine à temps, sa vie continue comme avant, dans la quête d’un amour et d’un emploi stable comme des millions d’autres jeunes gens. À partir de cet épisode et en un crescendo haletant, le film mêle deux vies et établit le portrait d’une jeunesse en plein désarroi, marquée par le souvenir sanglant du G8 de Gênes où Carlo Giuliani a trouvé la mort.

Samedi 16h30
 Petit tailleur
 
Court métrage
 Réalisateur : Louis Garrel
 Drame / France / 2010 / 43’
 Acteurs : Léa Seydoux, Albert Grand, Laurent Laffargue…

Il y a Suzanne qui aime Albert, qui aime Arthur, qui aime la fille qui fait l’actrice, qui aime l’homme qui conduit le cabriolet. Il y a la nuit qui n’aime qu’elle-même, et puis la mort qui n’aime qu’une fois. Il faudrait plus de souffle pour embrasser tout le monde et plus de temps pour ne vexer personne.

80 jours
Long métrage
Réalisateurs : Jon Garano, José Mari Goenaga
Romance / Espagne / 2010 / 1h45
Acteurs : Itziar Aizpuru, Mariasun Pagoaga, Jose Ramon Argoitia, Zorion Egileor, Ane Gabarain, Patricia Lopez

Deux amies d’enfance se retrouvent après cinquante années de séparation. Axun, mariée, est d’abord surprise de découvrir l’homosexualité assumée de Maite. Mais, au fil des jours, des sentiments profonds refont surface entre les deux septuagénaires.

Samedi 20h00
Réflexion faite
 
Court métrage
 Réalisateur : Renaud Philipps
 Comédie fantastique / France / 2010 / 22’17"
 Actrice : Delphine Rivière

Anna est jeune, jolie, et comédienne. Le casting qu’elle passe aujourd’hui se déroule comme la majorité d’entre eux : c’est une catastrophe. Furieuse, elle s’insulte dans le miroir… et son reflet lui répond ! N’en pouvant plus de devoir passer sa vie à refléter une ratée, celui-ci, désormais autonome, décide de la prendre en main et de lui apprendre à s’imposer : la vie est une jungle, Anna va devoir descendre dans l’arène, se transformer, se battre pour réussir. Le chemin est long, l’apprentissage laborieux, étonnant et souvent drôle. Au passage, elle va apprendre toutes les particularités du monde insoupçonné et néanmoins très organisé de nos reflets. Mais la transformation, qui s’avère plus compliquée que prévu, pourrait avoir un autre objectif, insoupçonné d’Anna…

Robert Mitchum est mort
 
Long métrage
Réalisateurs : Olivier Babinet, Fred Kihn
Comédie / France / Pologne / Belgique / Norvège / 2010 / 1h31
Acteurs : Olivier Gourmet, Pablo Nicomedes, Bakary Sangaré

Franky est un acteur de seconde zone en pleine dépression. Arsène, son manager, croit en son potentiel de star, et l’embarque sur les routes d’une Europe improbable, à la recherche d’un cinéaste mythique, direction le cercle polaire. Une odyssée « mélancomique » entre vitamines et somnifères, rock’n roll et femmes fatales.

Samedi 22h00 
28 petits kilomètres
 
Court métrage
Réalisateurs : David-Alexandre Detilleux, Martin Pavloff
Comédie dramatique / France / 2010 / 7’15"
Acteurs : Hubert Delattre, David-Alexandre Detilleux

28 petits kilomètres… pour assumer une décision, prendre conscience de ce que cela implique, et réaliser les conséquences qu’elle entraîne. 28 petits kilomètres… pour parler avec un ami, lui faire part de ces décisions, lui permettre de donner son opinion. 28 petits kilomètres…pour réaliser que l’on s’est trompé, que l’on a pris une décision trop vite, que l’on risque de la regretter toute sa vie. 28 petits kilomètres… pour changer de vie ou d’avis.

White White World
 
Long métrage
Réalisateur : Oleg Novkovic
Drame / Serbie / 2010 / 2h01
Acteurs : Uliks Fehmiu, Hana Selimović et Nebojša Glogovac

King, la quarantaine, tient un bar à Bor, ville minière de Serbie sur le déclin. Solitaire, il ne vit que pour le présent et sa moto. Des années auparavant, une liaison avec Ruzica, la femme de son meilleur ami, Animal, a conduit à la mort de ce dernier et à l’incarcération de Ruzica pour meurtre. Depuis, King évite tout le monde, sauf Zlatan, le jeune frère simplet d’Animal. À sa sortie de prison, bien qu’encore attachée à King, Ruzica projette d’épouser Whitie, un homme bon qui a prouvé la solidité de son amour, mais s’était sans compter sur sa fille Rosa, une adolescente intenable, alcoolique et droguée, qui fait un soir la connaissance du fameux King...

Dimanche 14h00
La Babysitter
Court métrage
Réalisateur : Michel Leviant
Comédie / France / 2010 / 8’30"
Acteurs : Marie Bunel, Vincent Winterhalter

Pour rendre service à une amie, Lisa la remplace pour une soirée de babysitting…

Les P’tits Lu
 
Court métrage
 Réalisatrice : Anne-Sophie Salle
 Comédie / France / 2010 / 7’30"
 France / 2010 / 13’
 Actrice : Monique Darpy

Jean-Jean a perdu tous ses points de permis. Il se tourne vers une mamie pour lui en piquer quelques-uns. Sauf que contre toute attente, la vieille dame reprend le volant et se révèle être une conductrice… redoutable !

Friendship !
 
Long métrage
Réalisateur : Markus Goller
Comédie / Allemagne / 2010 / 1h48
Acteurs : Matthias Schweighöfer, Friedrich Mücke, Alicja Bachleda

1989, l’Allemagne célèbre la chute du Mur de Berlin. Veit et Tom, deux jeunes hommes d’Allemagne de l’Est partent à New York avec seulement 100 Deutsch-Marks en poche et un rêve en tête : réussir à aller jusqu’à San Francisco pour retrouver le père de Veit, qui a fuit l’Allemagne de l’Est il y a des années.

Dimanche 16h15
Paths of hate
 (Les Voies de la haine)
 
Court métrage
 Réalisateur : Damian Nenow
 Drame / Pologne / 2010 / 10’
 Film d’animation

Un nuageux ciel gris est le décor d’un combat ultime. Deux avions coupent à travers l’air hivernal, volant à des vitesses à couper le souffle, des manœuvres insouciantes au-dessus des montagnes enneigées et des lacs gelés. Deux pilotes, poussés par leurs fureurs aveugles, se poursuivent et du coup écrivent des messages de folie cryptés dans le ciel. Les yeux des terribles rivaux reflètent une haine inconditionelle. Ils sont prêts à dépasser toutes les limites de l’agression…

Tous les hommes s’appellent Robert

Court métrage
Réalisateur : Marc-Henri Boulier
Thriller fantastique / France / 2010 / 6’
Acteurs : Gwenaël Pzrydatek, Jean-François Picotin, Alexis Samailovitch, Thomas Baelde

Un homme nu, l’air effrayé et le corps couvert d’ecchymoses, court dans les bois. Celui-ci se fige soudain : qui est cette mystérieuse femme qui semble l’appeler au secours ? Et surtout, qui sont ces hommes qui lui tirent dessus ?

La Fisica dell’acqua
(La Physique de l’eau)
 
Réalisateur : Felice Farina
Thriller psychologique / Italie / 2010 / 1h16
Acteurs : Claudio Amendola, Paola Cortellesi, Stefano Dionisi, Lorenzo Vavassori, Lorenzo Pavanello, Fabio Ferrari, Anita Zagaria

Alessandro, 8 ans, a perdu son père quand il était tout petit. Il vit avec sa mère Giulia. Ils sont restés dans la villa familiale trop grande pour eux, au bord d’un lac. Depuis quelques semaines, son oncle Claudio, propriétaire de la moitié de la villa, est venu s’installer chez eux dans le but de convaincre Giulia de vendre afin de récupérer sa part. Elle est indécise car Alessandro est très attaché à cette maison. Mais Claudio insiste et il obtient le consentement de Giulia. Il est sur le point de partir pour rencontrer un acheteur lorsque Giulia se ravise encore et demande à l’accompagner.

Les Courts métrages sélectionnés pour la compétition
28 petits kilomètres  de David-Alexandre Detilleux et Martin Pauloff (France)
L’accordeur  de Olivier Treiner (France)
La Babysitter  de Michel Leviant (France)
Faut qu’on parle !  de Lewis Eizykman (France)
Les P’tits Lu  d’Anne-Sophie Salles (France)
Petit Tailleur  de Louis Garrel (France)
Paths of Hate  de Damian Nenow (Pologne)
Réflexion faite  de Renaud Philipps (France)
Tous les hommes s’appellent Robert  de Marc-Henri Boulier (France)

Source: mamers-en-mars.com

L'audio description ou le plaisir du septième art " sans images "

Exit les strass et paillettes, le cat-walk et ses superficialités, le photo-call et ses exigences, le 11-ème festival international du film de Marrakech a aussi un cô té "démocratisation" du plaisir du septième-art.

S'il est une rubrique qui fait la particularité du FIFM dans le paysage cinématographique international, c'est bien sa programmation de films en audio-description destinée à un public mal et non-voyants.
 Belle initiative, née en 2008 grâce à la fondation du FIFM, en partenariat avec la chaîne franco-allemande ARTE, l'audio-description consiste simplement en la projection de films où le spectateur se fait guider par le son, la musique, l'ambiance et une voix-off en retrait qui décrit le cheminement de l'histoire et ses scènes. 
Une tâche qui n'est pas de tout repos, dans la mesure où il faut parfois rajouter des passages de l'histoire qui manquent au non-voyant, qui n'est pas en mesure de comprendre avec l'oreille. C'est le cas notamment de moments de plages musicales importantes. 
Mais comme au festival de Marrakech on veut pas "faire dans la demi-mesure", les malvoyants, ces invités spéciaux venus de tout le Royaume et entièrement pris en charge, ont à leur disposition les synopsis des films audio décrits, imprimés en braille en trois langues (arabe, français et anglais) par l'organisation alaouite pour la protection des aveugles au Maroc. 
Cette année, le FIFM leur propose huit films, dont un long-métrage marocain, qui n'est que le célèbre " Lalla Hobby " de Mohammed Abderrahmane Tazi. Pour ce film, paru en 1997, la Fondation a fait appel à deux animateurs marocains bien connus, Aziza Laâyouni et Mohamed Ammora, pour prêter leurs voix à la narration du film.
 C'est, d'ailleurs, le troisième film marocain en audio description produit par la fondation du festival, après "la recherche du mari de ma femme" du même réalisateur, projeté en 2009 et " la symphonie marocaine " de Kamal Kamal (2010). 
Les responsables ne cachent pas leur fierté. "Nous sommes le premier festival arabe et africain à avoir intégré une rubrique d'audio description ", se réjouit Nadia El Hansali, responsable des projets d'audio description et des opérations de cataracte, qui tient à souligner au passage que la fondation "est très sollicitée par des pays du monde arabe, qui veulent s'y inspirer ". 
  A côté de " Lalla Hobby ", les malvoyants auront  le plaisir de découvrir un beau tableau de grands classiques de la cinémathèque mondiale : "l'Atalante " de Jean Vigo (France, 1934), " The African Queen " de John Huston (Royaume-Uni, 1951), " Strangers on a train " d'Alfred Hitchcock (Etats-Unis, 1951), " East of Eden " d'Elia Kazan (Etats-Unis, 1955), " Like water for chocolate " d'Alfonso Arau (Mexique, 1992), " Train of life " de Radu Mihaileanu (France, 1998) et " My little business " de Pierre Jolivet (France, 1999). 
Mais ce public assez spécial qui a goûté au vrai plaisir du septième art en veut toujours plus. "Notre ambition est de pouvoir suivre des films audio décrits qui soient très récents et, pourquoi pas, des productions entièrement marocaines ", confient à la MAP quelques-uns des 120 malvoyants invités cette année par la fondation du FIFM.
Un avis que partage Rachid Sebbahi, journaliste à la radio nationale, mais aussi le responsable de communication à la rubrique audio description du festival. 
" Notre souhait est de voir cette expérience durer, s'étendre sur d'autres périodes et toucher un public beaucoup plus nombreux dans d'autres régions du Royaume", souligne Sebbahi. 
Pour lui, cette belle aventure ne doit pas s'arrêter uniquement au festival de Marrakech, les chaînes de télévision nationales étant appelées à accompagner le festival, en produisant des films marocains en audio description". 
En dehors des salles obscures et des projections de films, la fondation du FIFM veut accompagner son projet d'audio description par un autre projet tout aussi important voire vitale. Il s'agit de s'attaquer au domaine de la chirurgie oculaire, en organisant des campagnes gratuites de chirurgie de la cataracte au profit de personnes malvoyantes. 
Pas moins de 300 patients venant de toute la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz en bénéficieront cette année, grâce à un partenariat avec la Fondation Hassan II d'ophtalmologie et le ministère de la Santé.
Mais ces opérations ne datent pas d'hier. Depuis 2009, les campagnes de chirurgie osculaire ont déjà permis à plus de 500 personnes de récupérer la vue. 

 Et après chaque opération, des surprises les attendaient. Des artistes nationaux et étrangers faisaient le déplacement pour venir à leur chevet. Des acteurs comme Mohammed Bastaoui, Rachid El Ouali et Hanan Fadili, mais aussi la comédienne française Hélène de Fougerolles avaient fait le geste. Rien de plus beau pour un malvoyant que de rencontrer son acteur préféré, en attendant de le voir un jour sur grand écran, mais, cette fois-ci, " avec les images ".
MAP

Le Festival international du film de Marrakech rend hommage au trublion du cinéma italien, Marco Bellocchio


Le réalisateur et scénariste italien Marco Bellocchio a reçu un bel hommage jeudi soir, dans le cadre de la 11ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).

Marco Bellocchio

Salué par un standing ovation du public présent au Palais des congrès de la cité ocre, Bellocchio a ainsi reçu l'Etoile du festival des mains de la comédienne italienne et membre du jury longs-métrages du FIFM, Maya Sansa.

Considéré comme l'un des rebelles du cinéma italien, Bellocchio s'est révélé à l'âge de 26 ans avec son premier film "Les poings dans les poches" (1965), où il dénonce les valeurs du monde des bourgeois, avec un acteur principal qui incarne une révolte délirante et froide.

Cette oeuvre, qui a brisé avec le cinéma néoréaliste, a défrayé la chronique à l'époque, tant elle a divisé le public.

Marqués par une acuité impressionnante et un intérêt particulier porté aux détails, ses films se démarquent du reste des Œuvres italiennes. Sachant confondre poétique et posture blasphématoire, il remet en cause les valeurs traditionnelles de son pays.
Dans "La Chine est proche " (1967), Bellochio critique la situation politique et sociale de l'Italie. En 1971, il réalise "Au nom du père ", où il s'attaque à l'église dans une satire tournée à la manière d'un pamphlet.

Dans les années 80, ses films prennent une tournure psychanalytique avec "Les yeux, la bouche" (1982) et "Henri IV" (1984). Subversifs au parfum de scandale, ses Œuvres dérangent et permettent à Bellocchio d'intégrer ses mémoires d'élève rebelle et anticonformiste.

En 2002, il s'attire les foudres du Vatican avec son film "Le sourire de ma mère". Avec "Vincere" (2009), il décrit avec brio une page du passé de l'Italie et de l'époque fasciste. Dans ce film, il raconte la vie cachée de Mussolini avec sa maîtresse Ida Dalser.

Bellocchio est également un réalisateur engagé avec des films militants, comme "Vive le 1er mai rouge" et "Paola" sortis en 1969, où il collabore avec un collectif marxiste-léniniste. Il est aussi l'auteur d'enquêtes documentaires, dont " Fous à lier ", réalisée en 1974, qui traite de la folie et des traitements psychiatriques.
MAP

Le 11ème festival international du film de Marrakech honore le cinéma mexicain

Le 11ème festival international du film de Marrakech a rendu, vendredi soir, Hommage en particuliers au cinéma mexicain, qui connaît depuis plus d'une décennie un bel essor.


Une vingtaine de films mexicains s'étalant sur dix années de créations cinématographiques à succès universel sont ainsi projetés lors de cette édition, marquée par la présence d'une délégation d'acteurs, réalisateurs et producteurs mexicains. 

Du long métrage "Amours chiennes" (2000), un tournant pour une nouvelle génération de cinéastes, restée longtemps dans l'ombre de superproductions, aux grands succès des deux dernières années comme "Abel", "Beclouded", "Biutiful", "Revolucion", "Ne nous jugez pas" (2010), "Days of grâce" et "Miss Bala" (2011), ces films représentent un véritable passage à "l'âge adulte cinématographique" pour le septième art mexicain.

D'autres films touchant à une large palette de thèmes viennent, cette année, montrer toute la beauté de ce cinéma, comme "le crime du père amaro", "et... ta mère aussi!" (2001), "la vierge de la luxure" (2002), "japon" (2003), "duck season" (2004), "le labyrinthe de pan" (2006), "parque via", "la zona" (2007), "the bastards" (2008), "alamar" et "northless" (2009).

A l'instar des cinémas marocain, espagnol, italien, égyptien, britannique, sud-coréen et français, l'étoile du festival a été remise, des mains du réalisateur marocain, Faouzi Bensaidi, à la délégation mexicaine, représentée par Cristina Prado, directrice de la promotion culturelle cinématographique à l'Institut mexicain de la cinématographie.

Invitée à prendre la parole, Mme Prado a tenu, au nom de toute la délégation mexicaine, à exprimer ses remerciements à SM le Roi Mohammed VI et à SAR le Prince Moulay Rachid, président de la fondation du FIFM.
Elle s'est réjouit de voir cette 11ème édition mettre en place une belle programmation de films mexicains qui reflètent toute la diversité de ce cinéma, que ce soit au niveau des thématiques que de celui des modes narratifs. 
Le cinéma est un véritable pont entre les cultures, aussi différentes soient-elles, a-t-elle conclu. 
Cette soirée d'hommage a été couronnée par la projection de deux films de la nouvelle génération mexicaine, "Miss Bala" de Gerardo Naranjo et "Days of Grace" d'Everardo Gout, parus tous deux en 2011. 
 Outre l'hommage au septième art mexicain, cette 11ème édition du FIFM consacre sa rubrique coup de coeur au cinéma marocain. Une sélection de quatre films est programmée le temps de ce festival.  

Quinze films de 15 nationalités différentes sont en lice pour l'Etoile d'Or/Grand Prix, le Prix du jury et ceux des meilleures interprétations masculine et féminine de cette édition, qui prendra fin le 10 décembre courant.

MAP

Shah Rukh Khan acclamée à l'ouverture du festival International du Film de Marrakech


 Shah Rukh Khan, l'acteur indien le plus célèbre de Bollywood, a été vivement acclamé par des centaines de Marocains à l'ouverture du festival international du cinéma de Marrakech, dans le sud du Maroc, a constaté l'AFP.


 Ce festival, dont c'est la 11ème édition, et qui durera jusqu'au 10 décembre, est présidé par le réalisateur serbe Emir Kusturica.

 Une foule immense s'était rassemblée dès le début de l'après-midi dans le centre-ville, devant le palais des congrès où avait lieu l'ouverture du Festival, pour acclamer la star du cinéma indien Shah Rukh Khan.

 "Je sais que beaucoup de Marocains dansent comme en Inde grâce à mes films. Je les salue vivement", a déclaré l'acteur indien le plus populaire au Maroc, devant une foule enthousiasmée.

 L'Iranienne Leïla Hatami, la Française Nicole Garcia, le Marocain Abdelkader Lagtâa et l'Indienne Aparna Sen, notamment, composent le jury qui va récompenser l'un des quinze longs métrages en compétition, parmi lesquels: "Death is my profession", de l'Iranien Amir Hossein Saghafi, "Don't be afraid", de l'Espagnol Montxo Armendreiz, "Louise Wimmer", du Français Cyril Mennegum.

 Le FIFM rend cette année hommage au cinéma mexicain, en pleine renaissance.

 L'Etoile d'or (le grand prix) de l'édition de 2010 du FIFM a été décernée au film "The journals of Musan", du réalisateur sud-coréen Park Jungbun.

 Le Maroc produit annuellement une quinzaine de longs métrages et 80 à 100 courts métrages, selon les derniers chiffres du Centre cinématographique marocain, et plus de 15% des films présentés au Maroc sont marocains, derrière les films américains, indiens et égyptiens
Réf : AFP

Levée de rideau sur la 11ème édition du Festival International du Film de Marrakech


Le coup d'envoi de la 11-ème édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM) a été donné vendredi soir avec au menu, une programmation riche en couleurs et la présence d'icônes mondiales du grand écran.

A l'entrée du palais des congrès, une grande foule s'est massée spontanément pour voir le défilement des stars du 7ème art national et international venues assister à ce grand carrefour du cinéma, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI. Une pléiade de personnalités de différents horizons a pris part à la cérémonie d'ouverture de ce festival, qui célèbre les meilleures productions nationales et internationales.

 Les membres du jury ont été invités, à cette occasion, à annoncer l'ouverture de la 11-ème édition du FIFM, chacun dans sa langue d'origine. Le président du jury, l'acteur et réalisateur serbe Emir Kusturica, a affirmé que " c'est aux grands festivals de cinéma où il se sent le mieux", ajoutant que le festival de Marrakech figure parmi les grands festivals où on peut encore préserver, sauvegarder et célébrer le 7ème art.

 Moment phare de la cérémonie d'ouverture est le grand hommage rendu par le festival à l'acteur indien Shah Rukh Khan, qui a reçu l'Etoile du festival. Invité à prendre la parole, la star bollywoodienne a adressé ses sincères remerciements à SM le Roi Mohammed VI et exprimé toute sa gratitude à SAR le Prince Moulay Rachid, président de la fondation du FIFM.

 "Cela fait longtemps que j'attendais cet instant", a affirmé un Shah Rukh Khan ému, qui s'est dit heureux de faire partie des grandes personnalités mondiales honorées par le festival de Marrakech.


Quinze longs-métrages sont en lice pour les quatre grands prix du festival : " l'Etoile d'Or " (Grand Prix), " le Prix du jury " et ceux des meilleures interprétations masculine et féminine de cette édition, qui prendra fin le 10 décembre courant.

 Outre Emir Kusturica, les membres du jury des longs-métrages en compétition officielle est Jessica Chastain (USA), Leila Hatami (Iran), Nicole Garcia (France), Abdelkader Lagtaa (Maroc), Brillante Ma Mendoza (Philippines), Radu Mihaileanu (Roumanie), Maya Sansa (Italie) et Aparna Sen (Inde).

 La comédienne américaine Sigourney Weaver, à laquelle le Festival avait rendu hommage en 2008, sera pour sa part, la Présidente du Jury courts métrages. Ce jury comprend également la réalisatrice marocaine Farida Benlyazid, la comédienne belge Marie Gillain, l'acteur français Pascal Greggory et le réalisateur français Pierre Salvadori.

 Par ailleurs, le cinéma mexicain sera à l'honneur dans cette édition, avec la projection de plusieurs oeuvres cinématographiques de ce pays.

 La 11ème édition du FIFM prévoit en outre une série de projections en audio description, une manière de penser à toutes les catégories de cinéphiles.

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Les stars du cinéma mondial font leur retour au festival de Marrakech


Charmées par Marrakech et son festival, des stars du cinéma mondial font leur retour cette année au FIFM



De nombreuses figures du grand écran mondial, à l'instar de l'Américaine Sigourney Weaver qui préside cette année le jury des courts-métrages, retournent encore une fois au Festival de Marrakech, relève ce magazine spécialisé dans le Showbiz, expliquant que cet engouement ne fait que traduire le charme et la séduction qu'exerce ce festival sur ses invités grâce à son ambiance décontractée et son réseau quasi-familial tissé au fil des années par sa directrice Melita Toscan du Plantier.

 L'édition de cette année du FIFM, qui rend hommage au Mexique en célébrant la jeune génération du septième art de ce pays, accorde aussi une place de choix au cinéma marocain avec la programmation d'une bonne demi-douzaine de réalisations nationales, dont "L'amante du Rif" de Narjiss Nejjar (compétition officielle) et "Mort à vendre" de Faouzi Bensaidi, rappelle à cet égard Variety Magazine.

 "Cette année on remarque pour la première fois autant de films marocains à succès", fait observer Bruno Barde, directeur artistique du FIFM, cité par la publication.

 "De la même manière que Cannes et Berlin avaient aidé le cinéma français et allemand, le Festival de Marrakech aide aussi le cinéma marocain, et aujourd'hui il en récolte les résultats", a-t-il dit.

 En effet, la sélection officielle de la 11è édition du Festival de Marrakech soutient, selon ses organisateurs, la qualité et l'éclectisme de la production marocaine actuelle à travers une exceptionnelle programmation dans sa section "coup de coeur".

 Cette sélection comporte ainsi les films "The end" de Hicham Lasri, "Andalousie, Mon Amour!" de Mohamed Nadif, "Sur la planche" de Leïla Kilani et "Le retour du fils" de Ahmed Boulane.

MAP

Festival International du Film de Marrakech


Levée de rideau sur la 11ème édition du Festival International du Film de Marrakech

L’envoi de la 11-ème édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM) a été donné vendredi soir avec au menu, une programmation riche en couleurs et la présence d'icônes mondiales du grand écran.

Sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI. Une pléiade de personnalités de différents horizons a pris part à la cérémonie d'ouverture de ce festival, qui célèbre les meilleures productions nationales et internationales.

 Les membres du jury ont été invités, à cette occasion, à annoncer l'ouverture de la 11-ème édition du FIFM, chacun dans sa langue d'origine. Le président du jury, l'acteur et réalisateur serbe Emir Kusturica, a affirmé que " c'est aux grands festivals de cinéma où il se sent le mieux", ajoutant que le festival de Marrakech figure parmi les grands festivals où on peut encore préserver, sauvegarder et célébrer le 7ème art.

 Moment phare de la cérémonie d'ouverture est le grand hommage rendu par le festival à l'acteur indien Shah Rukh Khan, qui a reçu l'Etoile du festival. Invité à prendre la parole, la star bollywoodienne a adressé ses sincères remerciements à SM le Roi Mohammed VI et exprimé toute sa gratitude à SAR le Prince Moulay Rachid, président de la fondation du FIFM.

 "Cela fait longtemps que j'attendais cet instant", a affirmé un Shah Rukh Khan ému, qui s'est dit heureux de faire partie des grandes personnalités mondiales honorées par le festival de Marrakech.  

 Quinze longs-métrages sont en lice pour les quatre grands prix du festival : " l'Etoile d'Or " (Grand Prix), " le Prix du jury " et ceux des meilleures interprétations masculine et féminine de cette édition, qui prendra fin le 10 décembre courant.

 Outre Emir Kusturica, les membres du jury des longs-métrages en compétition officielle est Jessica Chastain (USA), Leila Hatami (Iran), Nicole Garcia (France), Abdelkader Lagtaa (Maroc), Brillante Ma Mendoza (Philippines), Radu Mihaileanu (Roumanie), Maya Sansa (Italie) et Aparna Sen (Inde).

 La comédienne américaine Sigourney Weaver, à laquelle le Festival avait rendu hommage en 2008, sera pour sa part, la Présidente du Jury courts métrages. Ce jury comprend également la réalisatrice marocaine Farida Benlyazid, la comédienne belge Marie Gillain, l'acteur français Pascal Greggory et le réalisateur français Pierre Salvadori.

 Par ailleurs, le cinéma mexicain sera à l'honneur dans cette édition, avec la projection de plusieurs oeuvres cinématographiques de ce pays.

 La 11ème édition du FIFM prévoit en outre une série de projections en audio description, une manière de penser à toutes les catégories de cinéphiles.