Le 11ème festival international du film de Marrakech honore le cinéma mexicain

Le 11ème festival international du film de Marrakech a rendu, vendredi soir, Hommage en particuliers au cinéma mexicain, qui connaît depuis plus d'une décennie un bel essor.


Une vingtaine de films mexicains s'étalant sur dix années de créations cinématographiques à succès universel sont ainsi projetés lors de cette édition, marquée par la présence d'une délégation d'acteurs, réalisateurs et producteurs mexicains. 

Du long métrage "Amours chiennes" (2000), un tournant pour une nouvelle génération de cinéastes, restée longtemps dans l'ombre de superproductions, aux grands succès des deux dernières années comme "Abel", "Beclouded", "Biutiful", "Revolucion", "Ne nous jugez pas" (2010), "Days of grâce" et "Miss Bala" (2011), ces films représentent un véritable passage à "l'âge adulte cinématographique" pour le septième art mexicain.

D'autres films touchant à une large palette de thèmes viennent, cette année, montrer toute la beauté de ce cinéma, comme "le crime du père amaro", "et... ta mère aussi!" (2001), "la vierge de la luxure" (2002), "japon" (2003), "duck season" (2004), "le labyrinthe de pan" (2006), "parque via", "la zona" (2007), "the bastards" (2008), "alamar" et "northless" (2009).

A l'instar des cinémas marocain, espagnol, italien, égyptien, britannique, sud-coréen et français, l'étoile du festival a été remise, des mains du réalisateur marocain, Faouzi Bensaidi, à la délégation mexicaine, représentée par Cristina Prado, directrice de la promotion culturelle cinématographique à l'Institut mexicain de la cinématographie.

Invitée à prendre la parole, Mme Prado a tenu, au nom de toute la délégation mexicaine, à exprimer ses remerciements à SM le Roi Mohammed VI et à SAR le Prince Moulay Rachid, président de la fondation du FIFM.
Elle s'est réjouit de voir cette 11ème édition mettre en place une belle programmation de films mexicains qui reflètent toute la diversité de ce cinéma, que ce soit au niveau des thématiques que de celui des modes narratifs. 
Le cinéma est un véritable pont entre les cultures, aussi différentes soient-elles, a-t-elle conclu. 
Cette soirée d'hommage a été couronnée par la projection de deux films de la nouvelle génération mexicaine, "Miss Bala" de Gerardo Naranjo et "Days of Grace" d'Everardo Gout, parus tous deux en 2011. 
 Outre l'hommage au septième art mexicain, cette 11ème édition du FIFM consacre sa rubrique coup de coeur au cinéma marocain. Une sélection de quatre films est programmée le temps de ce festival.  

Quinze films de 15 nationalités différentes sont en lice pour l'Etoile d'Or/Grand Prix, le Prix du jury et ceux des meilleures interprétations masculine et féminine de cette édition, qui prendra fin le 10 décembre courant.

MAP

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