Le Festival de Cannes est-il toujours aussi prestigieux ? C'est la "Terre promise" pour les cinéastes asiatiques

Affiche de "The Taste of Money" du réalisateur coréen Im Sang-soo. 

(Relaxnews) - Grâce à une savante sélection et un cocktail réussi entre glamour et business, Cannes demeure le festival le plus prestigieux de la planète cinéma. Relaxnews a interrogé une sélection d'experts asiatiques pour s'exprimer sur les différents facteurs qui expliquent le succès inoxydable du festival lancé en 1946.

Si les sélectionneurs de la compétition officielle n'ont retenu que peu de films asiatiques cette année, le continent sera néanmoins bien représentée hors compétition dès le démarrage du festival, le 16 mai.

Trois films asiatiques sont en lice pour la Palme d'or de cette 65e édition du Festival de Cannes : deux long-métrages sud-coréens, In Another Country de Hong Sang-soo et The Taste of Money de Im Sang-soo, ainsi qu'un film du réalisateur iranien Abbas Kiarostami qui se déroule au Japon, intitulé Like Someone In Love.

Une poignée d'autres films asiatiques seront présentés dans les sélections parallèles, ce qui peut paraître faible au vu de l'essor du 7e art en Asie, emmené par la croissance spectaculaire du cinéma chinois. Mystery, de Lou Ye, est le seul film chinois retenu cette année, dans la catégorie Un Certain Regard.

Mais pour les initiés du cinéma asiatique, le festival demeure "la Terre promise" des cinéastes du continent, grâce au battage médiatique incomparable qu'il engendre.

"En tant que l'un des principaux festivals de cinéma du monde, Cannes est important pour le cinéma asiatique car il permet de braquer les projecteurs sur les films et les cinéastes de la région", explique le réalisateur Roger Garcia, chargé de l'organisation du Hong Kong International Film Festival. Ce vétéran du circuit sait de quoi il parle, puisqu'il a déjà travaillé en Asie et à Hollywood.

Cannes est perçu comme un baromètre du cinéma mondial, et le festival permet au monde entier d'avoir une idée des nouveaux marchés à suivre de près, notamment en Asie.

"Les projections à Cannes, surtout en compétition officielle, apportent énormément de prestige aux réalisateurs, et cela peut aider les ventes des films à travers le monde et leur ouvrir la porte des marchés européen et nord-américain qui les auraient ignorés sinon. Cela ne garantit pas le succès commercial d'un film -- combien de films asiatiques en compétition se sont traduits par des succès au box-office ? Mais une sélection à Cannes peut lancer la carrière internationale des réalisateurs", analyse Roger Garcia.

Le festival de Roger Garcia a coproduit l’œuvre collective pan-asiatique Beautiful 2012, en partenariat avec le site de partage de vidéos Youku. L'un des films de la série Beautiful 2012, Walker, du réalisateur taïwanais Tsai Ming Liang, sera projeté à la clôture de la Semaine de la critique du Festival de Cannes.

L'équipe de production semble ravie d'être invitée sur la Croisette, à commencer par Rosa Li, directrice artistique du studio hongkongais Celestial Pictures, qui estime que le Festival de Cannes offre un tremplin unique en son genre pour les cinéastes asiatiques.

"Cannes est devenu une rampe de lancement si précieuse pour les cinéastes asiatiques, car c'est là que les cinéphiles et les acheteurs se réunissent pour assister à des projections allant du film d'auteur au thriller en passant par le cinéma d'action", explique-t-elle.

Source : nouvelobs.com


Les "nouvelles vagues" du cinéma québécois

Nominations aux Oscars, déluge de prix dans les festivals internationaux, danse printanière sur la Croisette: les jeunes cinéastes québécois ont la cote, preuve du dynamisme de la scène locale où des petits bijoux de films sont confectionnés à l'ombre des budgets d'Hollywood.
"On n'a pas beaucoup d'argent, mais on a une liberté incroyable", lance Denis Villeneuve, réalisateur d'"Incendies", une histoire de jumeaux à la recherche de leurs racines au Moyen-Orient, nominé l'an dernier aux Oscars.

Après "Incendies" de Villeneuve, c'était au tour de "Monsieur Lazhar" de son ami Philippe Falardeau, histoire toute en finesse d'un réfugié algérien au Québec, d'être nominé cette année pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.

Des réalisateurs de la province francophone ont été cinq fois en lice pour la prestigieuse statuette, trois fois avec le maître Denys Arcand, lauréat en 2004 pour les "Invasions Barbares", puis deux fois en deux ans, avec Villeneuve et Falardeau.

"Il y a un jeune cinéma qui émerge actuellement, très fort, avec des cinéastes de 25, 30, 35 ans qui ont des personnalités, des regards, assumés et assurés. C'est très stimulant", soulignait récemment Villeneuve dans un entretien à l'AFP.

Villeneuve et Falardeau ont chacun remporté au début des années 90 la version québécoise de la "Course destination monde", sorte de télé-réalité avant l'heure où des cinéastes en herbe parcouraient le monde pour tourner des reportages, avant de devenir réalisateurs vers 2000.

A l'époque, on parlait déjà d'une "nouvelle vague" de cinéastes québécois, capable de planter sur ses quelques arpents de neige des récits à caractère international.

"Il s'est passé quelque chose il y a peut-être une dizaine d'années, une nouvelle génération de réalisateurs... qui s'est ouverte à des sujets plus larges, qui s'intéressait aux autres", se remémore Luc Déry, grand manitou de la société Micro_Scope, producteur d'"Incendies" et de "Monsieur Lazhar".

Au cours des dernières années, un nouveau torrent de jeunes réalisateurs a déferlé comme si une seconde vague s'ajoutait à la première arrivée à maturité.

Xavier Dolan a séduit les cinéphiles par ses oeuvres pleines de jeunesse témoignant d'une rare maîtrise des codes du cinéma. A 23 ans seulement, il présentera dans quelques jours son troisième film à Cannes, "Laurence Anyways".

Mais Dolan n'est pas seul. Denis Côté, Stéphane Lafleur, Kim Nguyen, Maxime Giroux, Sébastien Pilote, Anaïs Barbeau-Lavalette et Anne Émond se sont aussi imposés avec des oeuvres singulières, difficiles à cataloguer.

"Il se passe quelque chose, c'est sûr. Mais est-ce une +nouvelle vague+? Si elle existe, elle n'est pas contrôlée de l'intérieur", explique à l'AFP Anne Émond, qui a signé un premier long métrage remarqué, Nuit #1, où s'enchaînent ébats tournés sans pudeur et riches monologues d'une jeunesse en mal de vivre.

Province francophone de huit millions d'habitants sur un continent anglophone, le Québec produit entre 30 et 40 longs métrages par an, financés en majeure partie par des bailleurs de fonds publics, la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (Sodec) et Téléfilm Canada.

Ces organismes injectent au total environ 50 millions de dollars par an dans la production cinématographique québécoise, moins que le budget moyen d'une seule production hollywoodienne.

Mais le gouvernement fédéral du Premier ministre conservateur Stephen Harper a annoncé en mars une réduction de 10% du budget de Téléfilm Canada ce qui complique encore davantage l'accès au financement, regrettent les milieux culturels.

Les films québécois se sont pourtant imposés sur les écrans de la province, représentant environ 10% du box-office, où cohabitent un cinéma d'auteur, prisé dans les festivals de pointe ou sur la scène internationale, et des oeuvres populaires.

Il arrive aussi que des comédies tricotées au Québec séduisent Hollywood comme "Starbuck" de Ken Scott (La Grande séduction). Les studios DreamWorks ont récemment acheté les droits de "remake" de cette histoire d'un boucher qui après avoir vendu des années durant son sperme à une clinique de fertilité, découvre être le père biologique de 533 enfants.

(nouvelobs.com)

Rihanna : Quelle carrière au cinéma pour la chanteuse ?

Avec Battleship, Rihanna fait une première apparition au cinéma remarquée. Les avis sont partagés : prestation digne d'un Razzie Award ou bref aperçu de réels talents de comédienne à développer dans de prochains films ?

S'il n'a pas suffi bien longtemps à Rihanna pour mettre le monde de la musique à ses pieds, on se demande désormais ce qu'elle compte bien faire d'un univers parallèle qui semble lui faire les yeux doux, celui du 7e art. Alors que la bombe de la Barbade est toujours à l'affiche du blockbuster Battleship, de nombreuses rumeurs lui prêtent déjà des participations dans d'autres long-métrages.

Déjà actrice ? Pon de Replay, premier succès musical de la chanteuse, ça remonte à 2005. Depuis, il y a eu six albums, un nombre incroyable de tubes planétaires, et autant de clips aux mises en scène toujours plus soignées. Pour le clip de We Found Love, le premier single de son dernier album Talk That Talk, elle crée une rupture avec ses clips précédents. Exit les séquences dégoulinantes de glam et de trémoussage de booty, We Found Love se concentre sur une histoire, celle d'un couple, dont elle incarne la moitié féminine aux côtés de Dudley O'Shaughnessy, modèle britannique. Autre particularité : la voix off d'Agyness Deyn qui ouvre le clip. Rihanna avait même souhaité avoir pour partenaire l'acteur James Franco. Une expérience indéniable de jeu devant la caméra donc, mais la marge reste grande entre jouer dans un clip et au cinéma.

Saturday Night Live. A deux reprises, pour le Saturday Night Live, émission américaine de divertissement, Rihanna a participé à un épisode de Shy Ronnie, rappeur un peu ridicule mais attachant crée par l'humoriste Andy Samberg et incapable de chanter en présence de la bombe (comme on le comprend). En octobre 2010, leur deuxième collaboration parodie le couple mythique de Bonnie & Clyde. Drôle et efficace, on espère que le duo livrera un troisième clip du genre le 5 mai, Rihanna étant justement attendue sur le plateau du Saturday Night Live. Si l'exercice reste là aussi lié à la chanson, il montre définitivement l'intérêt de Riri pour le jeu.

Battleship. Sur les écrans depuis le 11 avril, Rihanna ne convainc pas tout le monde en femme macho, physique et virile. Accusée d'en faire des caisses ou jugée trop peu présente à l'écran pour se faire un avis, les critiques ne s'accordent pas mais mettent par la même en avant le fait qu'il est trop tôt pour se faire une réelle opinion du potentiel de comédienne de la chanteuse.

Des projets ? Alors que les rumeurs courent toujours à vive allure concernant sa possible participation au projet Fast and Furious 6 dans lequel elle tiendrait le rôle d'une méchante, James Franco a également laissé échapper qu'elle pourrait bien le rejoindre au casting de The End Of The World, le prochain film de Seth Rogen. Si rien n'a encore été confirmé, la chanteuse a elle été claire : Battleship lui a donné envie de fréquenter davantage les plateaux de tournage (peut-être sur terre la prochaine fois). Reste maintenant à voir si elle se cantonnera aux rôles de bad girls téméraires ou si elle saisira la chance (encore faudra-t-il qu'on la lui donne) d'aborder des rôles moins caricaturaux et plus développés.
Rihanna fait partie des chanteuses les plus sexy de la planète selon FHM

news-de-stars.com

Kad Merad : Bientôt au cinéma avec Monica Bellucci

Kad Merad vient de rejoindre le casting du film Des gens qui s'embrassent, où il donnera la réplique à Monica Bellucci et Eric Elmosnino, sous la direction de Danièle Thompson, dont c'est la cinquième réalisation.

Cela faisait quelques temps que l'on n'avait pas vu Kad Merad au cinéma. En tout cas, il apparaît un peu moins souvent qu'en 2010, où il pouvait parfois être dans deux films à l'affiche en même temps. Mais l'acteur s'est décidé à reprendre un peu de service, et dans un registre autre que la comédie en plus. En effet, selon Le Film Français, Kad Merad vient de rejoindre le casting du film Des gens qui s'embrassent, réalisé par Danièle Thompson, dont c'est la cinquième réalisation, trois ans après Le Code a changé, avec Dany Boon, Karin Viard, Marina Foïs et Patrick Bruel. Dans le long-métrage, Kad Merad donnera la réplique à Monica Bellucci et Eric Elmosnino.

L'histoire sera celle d'une famille au bord de l'explosion, à cause de conflits causés par deux frères diamétralement différents. Le tournage a lieu dans des villes comme Paris, Londres, Saint-Tropez et New-York et devrait durer jusqu'au 30 juin. D'autres célébrités feront également leur apparition dans le film, comme Valérie Bonneton ou encore l'humoriste Max Boublil.

Source : news-de-stars.com

Le Festival de Cannes accusé de sexisme

Une tribune d'un groupe féministe reproche au Festival de Cannes 2012 l'absence de toute femme réalisatrice dans la sélection officielle pour la Palme.
Le Festival de Cannes étant sans conteste l'évènement cinéma planétaire de l'année, cristallisant tendances et controverses, il est normal qu'à quatre jours de son ouverture (le 16 mai prochain), des polémiques diverses naissent. Dernière en date, celle lancée par le collectif féministe La Barbe. Sous le titre "Le Festival de Cannes 2012 : un homme est un homme !", le collectif a publié une tribune dans le journal Le Monde d'hier. Une pétition, en fait, qui reproche en termes sans équivoque au Festival de n'avoir sélectionné dans la compétition pour la Palme que des films réalisés par des hommes. "Pour sa 65e édition, le festival couronnera donc pour la 63e fois l'un d'entre eux, défendant ainsi sans faillir les valeurs viriles qui font la noblesse du 7e art", écrit le communiqué avec ironie. "Le festival de Cannes 2012 permet à Wes, Jacques, Leos, David, Lee, Andrew, Matteo, Michael, John, Hong, Im, Abbas, Ken, Sergei, Cristian, Yousry, Jeff, Alain, Carlos, Walter, Ulrich, Thomas, de montrer une fois de plus que "Les hommes aiment la profondeur chez les femmes, mais seulement dans leurs décolletés"."

Le fait d'avoir une sélection 100% réalisée par des hommes est ainsi à leurs yeux "un signe fort envoyé à la profession et au public du monde entier. Car, qui mieux que le cinéma, qui mieux que Cannes, le plus prestigieux festival au monde, pour être le porte-voix de cet immuable message ?", écrit le collectif.  "Avec une grande lucidité sur le rôle primordial d’un tel événement, vous avez su empêcher toute velléité féminine de briguer une quelconque place dans ce milieu si bien gardé. Surtout, ne pas laisser penser aux jeunes filles qu’elles pourraient avoir un jour l’outrecuidance de réaliser des films et gravir les marches du Palais autrement qu’au bras d’un prince charmant." Tout en insistant sur le fait que les femmes ne peuvent espérer mieux, depuis la Palme d'or décernée à la néo-zélandaise Jane Campion pour La Leçon de piano (1993), que de devenir maîtresses de cérémonie, à l'image de Mélanie Laurent en 2011 ou de Bérénice Bejo cette année.

La Barbe reproche également au Festival de ne mettre en avant les femmes que sur ses affiches : "Des icônes troublantes aussi que vous savez laisser à leur juste place : en vitrine et sur papier glacé. Les affiches du festival en témoignent: cette année c’est Marilyn Monroe qu’on célèbre, en 2011 Juliette Binoche, en 2009 Monica Vitti (...) De quoi se plaindraient nos muses ? Elles sont célébrées pour leurs qualités essentielles : beauté, grâce, légèreté… Evitons-leur les affres de la direction d’une équipe de tournage, épargnons-leur la pénible confrontation avec les contraintes techniques d’un plateau. Qu’iraient-elles s’ennuyer dans le comité d’organisation où se prennent les décisions importantes et qui, pour preuve, n’a connu depuis sa création que des présidents ?" Les César du cinéma français sont égratignés au passage, trophées qui "avaient en 2011 montré un digne exemple en ne sélectionnant aucune femme dans les catégories «meilleurs films» ou «meilleure réalisation»."

Parmi les signataires de la tribune, on trouve Virginie Despentes, Coline Serreau et Zabou Breitman. Pour rappel, l'édition 2011 du Festival comptait quatre femmes parmi les réalisateurs des films sélectionnés (Naomi Kawase, Julia Leigh, Maïwenn, Lynne Ramsay). Quant au jury de l'édition 2012 présidé par  Nanni Moretti, il comporte quatre hommes et quatre femmes : Emmanuelle Devos, Hiam Abbas, Diane Kruger, Andrea Arnold.

Réf : premiere.fr

Agadir aux rythmes des musiques amazighes et du monde


● Pour la 9ème année consécutive, le Festival Timitar est de retour du 27 au 30 juin prochain dans la cité balnéaire d’Agadir. Une occasion d’apprécier, encore une fois, ce mélange inédit de musiques alliant tradition, légende et modernité.
● Ce rendez-vous annuel des musiques amazighes et des musiques du monde est considéré aujourd’hui comme l’un des festivals majeurs du pays. À ce titre, cette 9e édition promet de grands moments d’échange et de partage entre des artistes venant de divers horizons. Une fusion remarquable de musiques et de cultures.
Kadem Saher, y sera le 30 juin.

Organisé par l’Association Timitar, la région Souss-Massa-Draâ, avec le soutien de la ville d’Agadir, les partenaires institutionnels, ainsi que les professionnels du tourisme et appuyé par tous les acteurs économiques, administratifs et culturels de la région, le Festival Timitar bénéficie de tous les atouts à même d’assurer, à chaque édition, succès et éclat. Pour sa 9e édition, ce dernier nous offre une programmation riche et diversifiée. «Aujourd’hui, nous sommes fiers de constater que Timitar s’est imposé comme la référence mondiale du melting-pot que représente l’accueil de la musique du monde par les artistes amazighes», souligne, Abdellah Rhallam, président de l’association Timitar.

Identité amazighe
Cette dernière a, d’ailleurs innové pour cette année, en produisant un album pour le mythique groupe Izenzaran resté inactif pendant 22 ans. Ils reviennent avec l’album «Akkal», dont les droits d’auteurs sont achetés par l’association Timitar afin d’éviter toute possibilité de piratage. Le légendaire groupe américain Earth wind and Fire sera aussi de la partie, sur la place El Amal le 29 juin prochain. Le pharaon de la musique orientale, Kadem Saher, quant à lui, y sera le 30 juin pour le plus grand plaisir de ses nombreux fans. Un rendez-vous annuel dédié aux musiques amazighes et musiques du monde, considéré aujourd’hui comme l’un des festivals majeurs du pays.

Avec 4 jours de festivités, plus de 400 artistes invités, plus de 400 000 spectateurs attendus et plus de 40 concerts répartis sur les trois scènes du festival, Timitar est l’un des plus grands festivals de musique en Afrique et fait partie des événements musicaux majeurs dans le monde. La culture amazighe, riche de son histoire, de sa diversité et l’officialisation de l’Amazighité dans la nouvelle Constitution marocaine renforceront le rôle de Timitar à travers son identité amazighe.
«La pluralité de l’identité marocaine et sa richesse sont au coeur de la démarche du Festival Timitar et explique en grande partie le succès du festival», tiennent à souligner les organisateurs. C’est donc, près d’une quarantaine de groupes d’origines très variées qui se produiront sur les scènes du festival. Qu’il soit originaire du territoire marocain, de diverses contrées du monde ou issu de l’émigration, chaque artiste enrichira cette édition par sa touche personnelle, sa voix et ses sonorités.

■ Programmation
- Jeudi 28 juin : hommage au grand artiste Mohammed Rouicha
- Vendredi 29 juin : Malika Zarra (Maroc/USA)
 «Timitar Off» rendra hommage à feu Lahcen Boufertel
- Samedi 30 juin : Kadim Saher (Irak)

■ Sites du festival
Place Al Amal
-À l’angle de l’avenue Mohammed V et du boulevard du Prince Héritier avec 80 000 spectateurs
Théâtre de verdure
- Avenue Mohammed V avec
3 000 spectateurs.
- Scène Bijaouane
À l’angle du boulevard du
20 Août et de la place Al Wahda avec 30 000 spectateurs.
- Accès gratuit à tous les concerts.

1er Festival de musique solitaire (One Wo/Man Band Fest) : des musiciens parmi tant d’autres

Du 18 au 20 mai, le premier Festival de musique solitaire (One Wo/Man Band Festival) aura lieu à Montréal. Organisé par le musicien montréalais Jon Cohen, ce festival réunira près d’une vingtaine d’artistes femmes et hommes orchestres qui ont choisi de faire connaître leur musique par le biais du spectacle en solo.
Alors que Jon Cohen évoluait au sein de nombreux groupes depuis plusieurs années, ce sont les difficultés qu’ont éprouvé ses musiciens à se commettre à une tournée de longue haleine qui l’ont forcé à se repositionner en homme-orchestre. « Je voulais vraiment faire cette tournée-là et me commettre à ce point. Au lieu d’arrêter ou de trouver d’autres musiciens, j’ai essayé de transformer le tout en un one man show. C’était une métamorphose : au début, je voulais essayer de transformer le groupe pour faire passer la musique, mais après, j’ai réalisé que c’était mieux de devenir carrément autre chose, devenir un autre artiste.»

Après une tournée de trois mois d’un bout à l’autre de l’Amérique du Nord à l’hiver 2011, Cohen reprend la route pendant deux mois à l’hiver 2012, en Europe. Il y poursuivra sa découverte de l’homme-orchestre qu’il était devenu, tout en faisant germer l’idée d’un festival réunissant ses pairs. « C’était vraiment super. C’était une expérience illuminatrice au sens où j’ai vu les possibilités qu’apportait la tournée en solo. Ça faisait en sorte qu’il n’y avait pas d’obstacle et toutes les décisions étaient prises par moi seul, mais j’ai aussi vu à quel point la musique prenait tout l’espace. Il n’y avait aucun filtre. Je pouvais vraiment pousser des limites que j’avais toujours voulu repousser, mais que je n’avais jamais pu faire. Je n’ai pas voulu revenir à Montréal et ne rien faire. Je me suis dit que c’était important de donner une place à ces artistes-là. J’ai commencé à lancer l’idée aux gens. Ça ne fait même pas un mois et demi que j’ai commencé à organiser ça!»

L’offre et la demande
Si l’idée était déjà bonne au départ, restait à savoir si la réponse le serait aussi. Bien que Cohen souhaitait obtenir la présence d’Andrew Bird, Dirty Beaches et Owen Pallett, un conflit d’horaire les aura empêchés d’être de la programmation. « Ce sont des artistes que j’ai vus dans la dernière année et qui m’ont beaucoup influencé à repousser les limites et les frontières en étant un One Man Band. Évidemment, c’était plus difficile de les avoir, mais ils se préparent pour venir l’année prochaine. Ça m’a donné beaucoup d’espoir de leur en parler et de voir leur intérêt. Que ce soit un succès ou non, l’année prochaine, ça va être encore plus gros!»

Cependant, d’autres têtes d’affiches ont vite été séduites par ce festival unique en son genre. «L’idée est tellement bonne que ça peut se faire vite. Et il y a un besoin pour ce genre de vitrine. Il y a de plus en plus de One Man Band et les gens commencent à réaliser que ça existe et que la technologie est là pour les aider. C’est vraiment intéressant de voir comment les gens s’expriment à travers leurs instruments quand ils sont en solitaire. Ça devient vraiment une personnalité unique et musicale qui n’est filtrée par rien d’autre qu’elle. De cette façon, c’est incroyable pour la foule d’avoir ce genre d’artistes. Quand j’ai commencé à lancer l’idée aux artistes, ils ont embarqué automatiquement, même à trois semaines d’avis!»

Variations sur un même thème
Se mêleront ainsi, dans une même programmation, des artistes aux styles éclectiques qui ont pourtant dû répondre à une direction artistique particulière, selon Jon Cohen : « La tradition One Man Band, c’est une tradition qui existe depuis les années 1300, environ. Le concept n’a pas changé! Le but, c’est d’avoir une meilleure mobilité. C’est le concept du troubadour, en fait! Ce ne sont que les instruments qui ont changé. Pour moi, le One Man Band, c’est quelqu’un qui présente sa musique d’une manière vraiment unique et différente. J’ai bien quelques artistes folk, des singer-songwriters, mais qui font ça de manière différente. Je ne voulais pas recruter des gens qui étaient, en fait, des stripped down band. Je veux garder le côté puriste, pour le moment, car c’est un début fragile.»

Alors que les Bloodshot Bill, Lederhosen Lucil, Scott Dunbar, Jenn Mierau, Jon Cohen Experimental et autres Molly Sweeney attireront sans doute un public conquis d’avance, ce sera l’occasion d’y découvrir, du même coup, des artistes émergeant graduellement. Notons ici la présence de King Bochek, Mike O’Brien, Hoodoo Man, Cocobeurre et Superfossilpower, parmi tant d’autres à écouter.

Former des joueurs
En plus de trois soirs de performances aussi variées qu’intrigantes, le Festival de musique solitaire propose des ateliers où des artistes hommes(et femmes)-orchestres accomplis (Jenn Mierau et Jon Cohen) donneront un coup de pouce aux nouveaux venus ou à ceux qui souhaitent parfaire leur projet musical. Pour le moment, deux formations sont annoncées et seront données au Treatment Room, le samedi 19 mai, en après-midi, soit un atelier sur les tournées en solo et une autre formation sur le looping, fortement utilisé par les musiciens solitaires.

«L’année prochaine, ça va être beaucoup plus organisé, mais cette année, ça va être spécial», conclut Cohen.

Le 1er Festival de musique solitaire / One Wo/Man Band Festival aura lieu du 18 au 20 mai inclusivement, au Divan Orange, à la Casa del popolo et à L’Envers, en plus d’ateliers qui se dérouleront au Treatment Room.

Réf: Julie Ledoux

18ème Festival de musique sacrée de Fès

Ré-enchanter le monde. C'est le programme de la 18e édition du Festival de Fès de musiques sacrées du monde, qui se tiendra du 8 au 16 juin 2012 dans la magnifique médina Fassienne classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Ré-enchanter le monde par la poésie, la quête du beau et la spiritualité enchanteresse de la musique. Pour rendre un hommage particulier à Omar al Khayyâm, ce savant persan du XIe siècle, astronome, mathématicien, philosophe et poète, à la vie parsemée de mystères et légendes. Le Festival s'ouvrira sur une mise en scène de ses paroles par Tony Gatlif. Le réalisateur de Latcho Drom (1993) – où il racontait déjà par le chant et la musique la longue route du peuple Rom - mettra ainsi en scène un de ses rêves d'enfant : traverser l'Orient sur un tapis volant, d'Egypte jusqu'en Inde en passant par Samarcande.

Un voyage en musique qui s'annonce enchanteur, d'Archie Shepp, ensemble américain qui reviendra aux racines du blues éloignant - pour un temps - le Gospel des grandes chorales, à Mukhtiyar Ali, du Rajasthan, qui nous fera découvrir les chants mystiques et dévotionnels du grand poète Kabir. Rodolph Burger mettra en musique le Cantiques des Cantiques, en hommage à Mahmoud Darwich mais aussi à Alain Bashung qui le lui avait commandé pour son mariage, avant de mourir. Björk viendra à Fès présenter Biophilia, sa dernière création, hymne à la nature, et Joan Baez – pour une forme plus laïque de spiritualité, inscrite au cœur de la civilisation occidentale - clôturera le festival partageant, comme à chaque fois, un peu de son engagement indéfectible pour la liberté et la dignité humaine.

Un programme inter-musical mais surtout inter-religieux, rappelant que loin des théories douteuses du "choc des civilisations" - qui resurgissent régulièrement dans l'actualité - , les traditions religieuses sont enclines au dialogue, comme en témoigneront les chants judéo-arabes interprétés par Rabbi Haim Louk et l'ensemble arabo-andalou de Fès dirigé par Abderahim Souiri, les chants soufis du Sindh au Pakistan, interprétés par Sanam Marvi, ou encore l'ensemble franco-iranien Nour, rencontre entre chanteurs grégoriens et persans.

Ré-enchanter le monde, c'est aussi un projet intellectuel. Un contre pied au "désenchantement du monde" désormais bien connu dans les sciences sociales, de Max Weber, à Marcel Gauchet, qui voient nos sociétés vouées à une sécularisation inéluctable, attestant la perte du caractère structurant des différentes traditions religieuses, désormais incapables de donner un sens au monde. S'il s'agit bien de musique et de poésie, le festival en met à l'honneur une forme exigeante, spirituelle mais aussi et surtout vivante et inscrite au cœur de notre modernité.

Comme en témoigne le forum de cette année : "Une âme pour la mondialisation" qui se tiendra du 9 au 12 juin au Musée Batha et proposera de réfléchir sur la place du poète dans la Cité, l'après Printemps Arabe, ou encore la spiritualité en entreprise. Mêlant musique et débats, cette 18e édition évite l’écueil d'une "archéologie culturelle" ou d'une folklorisation et ouvre – par delà les frontières – à une po-éthique qui cherche à répondre, comme le soulignait Mohamed Kabbaj, président du festival, "à un besoin de poésie, de spiritualité pour alimenter l'âme humaine".

(lemondedesreligions.fr)

Festival AÄÖ, un air suédois sur la capitale

Cette troisième édition propose une sélection éclectique d'artistes à découvrir dans cinq salles parisiennes, du 11 au 16 mai.
L'affiche du festival AÄÖ, musiques actuelles suédoises

Quel est le point commun entre José Gonzalez, The Knife, Lykke Li et Little Dragon? Outre le fait d'être des musiciens reconnus, tous ont la même nationalité: suédoise. Et si on peut lire, dans une étude américaine, que la Suède est le pays le plus représenté dans le classement des meilleures ventes par rapport à son PIB, on ne doute donc pas de la qualité musicale scandinave. Cette scène florissante, le Festival AÄÖ a voulu l'orchestrer. Pour sa troisième édition, des artistes connus (Peter von Poehl et Frida Hyvönen) et des moins connus se retrouvent dans la capitale française, du 11 au 16 mai. De deux salles à sa création, en 2009, le festival peut s'enorgueillir d'avoir assis sa notoriété et en compter cinq, pour sa troisième programmation.

Qui dit cinq salles, dit cinq univers musicaux. Le Trabendo va ouvrir le bal avec une ambiance pop, le 11 mai. Celle de Korallreven, de Pacific et la révélation 2012 Simian Ghost. Suivra une soirée tracasseur disco, autrement dit les deux créateurs du célèbre blog seront aux commandes et se portent garants des DJs mis en avant.

Les 12 mai et 13 mai, on retrouvera le célèbre Peter von Poehl avec un son pop- rock- folk. Il invite, sur la scène de La Gaîté lyrique, le groupe rock Free Fall (12 mai), The Soundtrack of our lives et son univers psychédélique et la poésie de Marie Modiano.

Peter von Poehl - The Story of the Impossible


La Maroquinerie prend la relève, avec Frida Hyvönen, qui présente son troisième album, To the Soul. Un opus inspiré de ses voyages à Bali, en Inde et au Zimbabwe. Ce soir- là, Jennie Abrahamson, coqueluche d'une bonne partie de la scène nordique, et Promise and The Monster aux ballades oniriques se produiront aussi sur scène.

Une deuxième date pour la chanteuse Jennie Abrahamson est prévue le 15 mai, à l'Institut suédois, le même jour que le dynamique groupe Blessing.

Une soirée en trois temps clôturera le festival musiques actuelles suédoises, au Point Éphémère. Agent Side Grinder teinté d'une certaine noirceur, This Is Head, aux promesses pop, et The Mob, duo arty, s'en chargeront le 16 mai. Artistes confirmés ou petits nouveaux, ils sont à découvrir pendant cinq jours.

la 3ème édition ÅÄÖ! Musiques actuelles suédoises, du 11 au 16 mai 2012 dans cinq salles parisiennes.


(lefigaro.fr)

Le Festival international de cinéma Vues d’Afrique dévoile les gagnants de sa 28e édition

C’est dimanche dernier que les organisateurs dévoilaient les gagnants de la 28e édition du Festival international de cinéma Vues d’Afrique qui se terminait le même jour.

Cette année plus d’une centaine de films et événements ont été présentés au public dans le cadre du festival et c’est au cinéma Excentris que les 13 prix ont été remis dimanche. D’abord, dans la section Fiction dont le jury était composé de Nabila Ben Youssef, Angelo Cadet et notre collègue Manon Dumais, le prix du meilleur long métrage égyptien a été remis au film Tamantashar Yom réalisé par un collectif de 10 cinéastes. Quant au prix du meilleur court métrage, il a été remis au film français Octobre noir ou Malek, Saïd, Karim et les autres de Florence Corre et Aurel. De son côté Lisa Makhedjouf a remporté le prix de la meilleure actrice pour le film Yasmine et la révolution de Karin Albou  alors que Jimmy Jean-Louis a gagné celui du meilleur acteur pour son rôle dans Toussaint Louverture de Philippe Niang.

Dans la section Documentaire dont le jury était cette fois composé de Djemila Benhabib, Giovanni Princigalli et Gilles Tremblay, le prix du meilleur long métrage a été remis à la coproduction France/Algérie La langue de Zahra de Fatima Sissani alors que le prix du meilleur court métrage a été remporté par les Burkinabè Marie Bassolé et Ferdinand Bassono pour leur film Yvette.

Quant à la section Afrique Connexion, cette fois, les prix des meilleurs long et court métrages ont respectivement été décernés à Toiles d’araignées de Ibrahima Touré et Dina de Mickey Fonseca, tandis que celui de la meilleure série a été remporté par Jean-Hubert Njitat Nankam pour Teenager.

Enfin, en rafale, Kreol de Frédérique Menant a remporté le prix du public de la section Muscafrica, Silent Stories de Hanne Phlypo et Catherine Vuylsteke a gagné celui des droits de la personne, Le Chant de la brousse de Bruno Boulianne s’est vu remettre celui de la meilleure production indépendante et Le Peuple de bronze de Marie-Geneviève Chabot a gagné le prix de la relève de la section Regards d’ici.

Festival du cinéma brésilien de Paris partir du 9 mai

(nouvelobs) : Dès le 9 mai, le cinéma parisien Le Nouveau Latina (Paris, IVe) accueillera la quatorzième édition du Festival du cinéma brésilien. Ce coup de projecteur sur les cinématographies du pays lusitanophone perdurera jusqu'au 22 mai, alternant fictions puis documentaires.

L'édition 2012 de la manifestation sera marquée par l'hommage à deux figures brésiliennes. Commencé l'an dernier, le salut à l'écrivain Jorge Amado, pour le centenaire de la naissance, se terminera avec la projection de Capitaine des sables, le premier long métrage de sa petite-fille Cécilia Amado, inspiré d'un roman de son aïeul. Un documentaire signé Joao Moreira Salles, frère de Walter Salles, sera également présenté. Claude Santiago, spécialiste de la musique du Brésil, décédé en début d'année, fera aussi l'objet d'un hommage, en présence de Rémy Kolpa Kopoul, éminent journaliste mélomane de Radio Nova.

Le coeur de l'événement par la sélection de longs métrages de fiction et de documentaires. "L'objectif du festival est de monter chaque année une trentaine de films. Nous voulons que le festival serve de vitrine pour le cinéma brésilien qui n'arrive pas à être bien distribué", a indiqué Katia Adler, directrice de l'événement, à Relaxnews. "Nous désirons aussi en distribuer, un ou deux, dans la mesure du possible, pour que ces films existent après le festival".

La compétition de sept longs métrages de fiction se clôturera le 15 mai avec une cérémonie de remise de prix. Une sélection de documentaires suivra, pour beaucoup dédiés à la musique. "Pendant très longtemps, l'histoire a monopolisée les documentaristes, avec des œuvres politiques liées à la dictature militaire (de 1964 à 1985, ndlr). Les cinéastes s'ouvrent désormais à des sujets plus généraux", explique Katia Adler.

Le Festival du cinéma brésilien sera aussi ponctué par une rétrospective consacrée aux vingt ans de RioFilms, agence de soutien à la production audiovisuelle de la municipalité de Rio. Une double exposition de l'association Jangada fera voyager son audience à Rocinha, la plus grande favela d'Amérique latine. Enfin, une grande fête clôturera la manifestation, le 22 mai, à l'Alimentation Général (Paris XIe).