« Du vent dans mes mollets », la névrose en héritage

 Apparu en 2007 avec un premier film prometteur,  La Tête de maman    (avec Karine Viard et Kad Merad), La Scénariste et réalisatrice Carine Tardieu revient avec l’adaptation du roman et la bande dessinée de Raphaële Moussafir : « Du vent dans mes mollets » 


DU VENT DANS MES MOLLETS  
De Carine Tardieu
Film français
Durée : 1 h 29
C’est l’histoire d’une enfant qui, au début des années 1980, écrit à sa « psy » en tapant sur sa machine à écrire en plastique. Entre gravité de fond et drôlerie de ton se déroule sa vie, entre son père (Denis Podalydès) rescapé des camps et sa mère (Agnès Jaoui) qui lui offre, pour son anniversaire, des bons de parrainage pour les enfants du Sahel.
Sa grand-mère, qui se remet d’une attaque cérébrale, doit être surveillée – on redoute qu’elle ne meure dans son sommeil – et dort dans la chambre de la petite…
Non-dit et onirisme
Variation drôle, touchante et parfois un peu crue sur le poids des névroses,  Du vent dans mes mollets oscille entre l’école, où une petite délurée s’arroge l’amitié de la fillette, et l’appartement triste, que la joie et le désir semblent avoir depuis longtemps déserté. Jusqu’à cette fête ratée où la maman de la copine (Isabelle Carré), fraîche, enjouée – et seule – fait irruption au cœur de ce foyer où chacun étouffe.
le film joue sur la nostalgie des années 1980 et livre le récit d’une libération du non-dit et d’un émouvant passage vers l’âge adulte. Aux côtés des enfants, Agnès Jaoui, Isabelle Carré et Denis Podalydès laissent affleurer avec subtilité le passé, les douleurs et solitudes de leurs personnages.
Réf: la-croix.com

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire