La
ville du détroit s’apprête à accueillir à nouveau le Festival du court métrage
méditerranéen de Tanger. Cette manifestation cinématographique sera organisée
dans sa 11ème édition du 7 au 12 octobre 2013 où les organisateurs prévoient
quelques modifications au niveau de la programmation. D’abord, la suppression
de la section «Panorama court métrage marocain».
«Cette année, nous avons pensé à
annuler cette section car il existe d’autres manifestations dédiées à la
projection des courts métrages marocains», explique Tariq Khallami, chef de la
division promotion et coopération au CCM. Ainsi que le nombre des pays
méditerranéens participant à cette édition. «Entre quinze et vingt pays qui
vont participer à la compétition officielle. C’est un nombre réduit par rapport
à l’année dernière», souligne la même source. Cette année, le festival ne s’est
vu attribuer qu’une enveloppe de 2 millions de dirhams alors que l’année
précédente plus de 3 millions de dirhams lui ont été alloués. «Le budget a été
réduit de 40% par rapport à l’année précédente. Malgré ces contraintes
budgétaires, nous avons maintenu l’organisation de ce festival», indique-t-il.
Cette compétition connaîtra la
participation de cinq courts métrages marocains, en l’occurrence «Margelle» de
Omar Mouldouira, «Entropya» de Yassine Marco Morocco, «Jezebel» de Amir Rouani,
«Réglage» de Driss Gaïdi et Hicham Ragragui et la «Malédiction» de Fayçal
Boulifa.
Ces films ont été jugés par une
commission de sélection composée par des réalisateurs et des critiques de
cinéma, dont les réalisateurs Nourdine Gounajjar, Layla Triqui, Selma Bargach, et
les critiques d’art Omar Benkhemmar et Bouchta Farqzaid. Rappelons que le Grand
prix de la l0ème édition du Festival du court métrage méditerranéen de Tanger a
été remporté par le film italien «Cargaison» de Carlo Sironi, le prix spécial
du jury a été obtenu par Hicham Ayouch pour son film «Comme ils disent».
Le prix de la réalisation a été
remporté par «Parapluie» de Jure Pavlovic et le prix du scénario a été obtenu
par Maryam Touzani pour son film «Quand ils dorment».